Génériques : les vrais chiffres 2011/2012 selon le Leem
634 millions de boites de médicaments génériques en 2010 contre 609 millions de boites en 2011 puis 643 millions sur 12 mois à septembre 2012…. « Contrairement aux apparences, ces chiffres ne traduisent pas une décroissance du marché des génériques en 2011 », estime le Leem sur son site Internet.
Ainsi, selon l’organisation professionnelle, la différence de 25 millions de boites entre 2010 et 2011 s’explique dans son intégralité par le retrait d’AMM, en mars 2011, à la demande des Pouvoirs Publics, des spécialités contenant du dextropropoxyphène. « Les génériques de Di-Antalvic et Propofan représentaient, à fin décembre 2010, 34 millions de boites. Le marché des génériques, lissé de cet effet conjoncturel, était donc bien en croissance en 2011 : en volume, les génériques (hors Propofan et Di-Antalvic) représentaient 23,3% du marché remboursable en 2010 et 23,4% en 2011″, souligne le Leem.
Par ailleurs, la mesure « 1/3 payant contre générique », depuis mai 2012, accélère massivement l’essor régulier du marché des génériques depuis ces dix dernières années. Le taux de substitution est ainsi passé en 4 mois de 65% à 73% pour l’ensemble des molécules génériquées et de 72% à 83% pour les 30 molécules faisant l’objet d’un suivi spécifique. Une boite sur 4 dans le marché remboursable de ville est une boite de générique.
« Pour poursuivre son essor, le marché du générique a besoin de conserver la confiance des acteurs (médecins prescripteurs, pharmaciens dispensateurs, patients consommateurs), notamment dans la qualité. Cette dernière serait remise en cause si des mesures illisibles et autoritaires devaient s’imposer à ces acteurs », estime enfin le Leem.
Source : Leem