GlaxoSmithKline précise sa nouvelle politique dans les pays pauvres
Mise en commun de brevets dans la recherche sur les maladies négligées, baisse des prix des médicaments, réinvestissement d’une partie de ses bénéfices dans les systèmes de santé locaux… Dans un communiqué publié mardi, GlaxoSmithKline a présenté ses nouveaux engagements éthiques en faveur des pays pauvres.
Le mois dernier, Andrew Witty, le patron du numéro deux mondial de l’industrie pharmaceutique avait annoncé un virage stratégique : baisse des prix dans les pays pauvres, mise en commun de brevets dans la recherche sur les maladies négligées et réinvestissement d’une partie de ses bénéfices dans les systèmes de santé locaux. Hier, le groupe britannique a donné forme à ces annonces spectaculaires.
Un pot commun de brevets
Ainsi, GSK entend explorer une approche plus souple concernant les droits de propriété intellectuelle afin de stimuler la recherche sur les médicaments pour les maladies tropicales négligées et va à cet effet placer plus de 500 de ses brevets, et plus de 300 demandes de brevet, dans un « pot commun », dans lequel d’autres laboratoires pourront puiser.
Une baisse des prix de 45% en moyenne
De plus, à partir du 1er avril 2009, le groupe britannique va diminuer de 45% en moyenne les prix de 110 de ses médicaments brevetés dans les pays les plus pauvres. L’objectif est que leur prix ne dépasse pas 25% des tarifs appliqués dans les pays développés et qu’il puisse couvrir le coût des marchandises.
Par ailleurs, GSK souhaite réinvestir 20% des bénéfices réalisés par les ventes de médicaments dans les pays les moins avancés pour soutenir le renforcement des infrastructures de santé. Le groupe devrait annoncer les projets sélectionnés dans les prochains mois.
Pour plus d’informations, consulter le communiqué de GSK