Industrie: le G5 santé salue la reprise du dialogue avec le gouvernement
Le G5 santé, association réunissant les principales entreprises industrielles de santé et des sciences du vivant françaises (bioMérieux, Guerbet, Ipsen, LFB, Pierre Fabre, Sanofi, Stallergenes) a salué la reprise du dialogue entre le gouvernement et les industries de santé annoncée hier par le Premier ministre avec la relance du Conseil Supérieur des Industries de Santé (CSIS).
Dans un communiqué, les entreprises du G5 ont réaffirmé « leur volonté de continuer à investir en France et de tenir une place stratégique parmi les entreprises mondiales du secteur ». « La reprise d’un dialogue constructif avec l’Etat est en effet un préalable indispensable, après des années d’incompréhension et de d’enchainement de mesures ne prenant pas en compte les enjeux du secteur », soulignent-elles.
« Alors que le Pacte pour la croissance, la compétitivité et l’emploi présenté le 6 novembre dernier reconnaît le caractère stratégique de la filière industrielle de la santé pour le développement économique du pays, la France doit valoriser ses atouts pour développer un secteur industriel compétitif sur le territoire national, afin de capter un précieux potentiel de croissance, d’emplois de haute valeur ajoutée et d’exportations », poursuivent les entreprises du G5 estimant ainsi que « La France au sein de l’Europe pourra ainsi conserver son indépendance sanitaire et renforcer sa position de leader en matière de recherche et de médecine ».
Enfin, le G5 santé se félicite de la décision du Premier ministre de relancer auprès de lui le Conseil Supérieur des Industries de Santé (CSIS) ainsi que du redémarrage des travaux du Comité stratégique de filière, animé jusqu’à présent par Marc de Garidel, président du G5 santé.
« Comme le Premier ministre l’a rappelé, les enjeux sont par nature interministériels. Le G5 santé souhaite donc aussi la mise en place d’un pilotage régulier par une instance qui devrait rassembler tous les ministres concernés par l’emploi et l’innovation des industries de santé, afin que soit fixé au moins chaque année le cadrage entre les impératifs d’équilibre des comptes de l’assurance maladie, ceux de la politique industrielle et de recherche et ceux du soutien à l’innovation et de l’égalité d’accès aux soins », souligne enfin l’association.
Source : G5 Santé