Innate Pharma : démarrage de l’essai de Phase I testant la combinaison monalizumab et durvalumab
Innate Pharma a annoncé aujourd’hui le démarrage de l’essai de Phase I testant la combinaison de deux inhibiteurs de points de contrôle : monalizumab (anticorps anti-NKG2A) et durvalumab (anticorps anti-PD-L1) dans différentes tumeurs solides. L’essai sera conduit par AstraZeneca/Medimmune aux États-Unis et en Europe.
Cet essai est une étude de Phase I multicentrique, ouverte, comprenant une escalade de dose et une extension de cohorte, évaluant la sécurité, la tolérance et l’activité anti-tumorale de la combinaison dans différentes tumeurs solides. Cet essai pourra enrôler jusqu’à 208 patients et se déroulera aux États-Unis et en Europe.
« Combiner des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire repose sur un rationnel fort. Les combinaisons avec des inhibiteurs PD-1/PD-L1 sont particulièrement intéressantes compte tenu de l’activité anti-tumorale déjà démontrée pour ces agents thérapeutiques. Pour cette raison, nous sommes très enthousiastes à l’idée de cibler simultanément les récepteurs inhibiteurs PD-L1 et NKG2A dans cet essai », déclare Pierre Dodion, Directeur Médical d’Innate Pharma. Il ajoute : « Tous les essais du plan de développement initial de monalizumab sont maintenant ouverts et nous attendons les premières données cliniques pour 2017. En parallèle, nous travaillons à l’extension du programme pour poursuivre l’exploration du potentiel de monalizumab ».
Le rationnel de la combinaison de durvalumab avec monalizumab sera présenté lors d’un congrès scientifique au cours de l’année 2016.
Il s’agit du cinquième essai ouvert dans le cadre du plan clinique annoncé lors de l’accord global de co-développement et de commercialisation signé avec AstraZeneca en avril 2015. Cinq essais de Phase I/II sont actuellement en cours, testant monalizumab, en monothérapie ou en combinaison, dans différentes tumeurs solides et hématologiques. Ces différents essais explorent l’impact clinique de monalizumab et sa capacité à stimuler la destruction des cellules tumorales par les cellules cytotoxiques NK et T, et à agir en synergie avec d’autres immunomodulateurs (activateurs de cellules T et anticorps cytotoxiques) via le mécanisme d’ADCC[*].
[*] ADCC pour « antibody dependant cell cytotoxicity » soit cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps
Source : Innate Pharma