Innate Pharma : mise à jour sur l’étude de Phase 3 INTERLINK-1 menée par AstraZeneca
Innate Pharma a annoncé aujourd’hui que la combinaison de monalizumab et cetuximab n’a pas atteint le seuil prédéfini d’efficacité dans l’analyse intermédiaire de futilité prévue au protocole de l’étude clinique de Phase 3 INTERLINK‑1 menée par AstraZeneca. Sur la base de ces résultats et de la recommandation d’un Comité indépendant de contrôle des données (Independent Data Monitoring Committee – IDMC), AstraZeneca a informé Innate que l’étude sera interrompue. Il n’y a pas résultats additionnels concernant la tolérance. AstraZeneca prévoit de présenter les données ultérieurement.
L’étude INTERLINK-1, menée par AstraZeneca, évaluait monalizumab en combinaison avec cetuximab contre cetuximab chez des patients présentant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou en rechute ou métastatique prétraités par une chimiothérapie à base de sels de platine ainsi qu’une immunothérapie anti-PD-(L)1.
« L’objectif d’INTERLINK-1 était d’évaluer un nouveau schéma d’immunothérapie suite aux signaux encourageants observés dans des études non randomisées de Phase 1b/2 dans les cancers de la tête et du cou chez des patients ayant reçu un traitement d’immunothérapie préalable. Bien que nous soyons déçus par le résultat de cette étude, les conclusions contribuent à faire progresser notre compréhension du rôle de l’immunothérapie dans ce contexte, » commente Mondher Mahjoubi, Président du Directoire d’Innate Pharma. « Nous restons confiants dans le programme de développement de monalizumab dans le cancer du poumon, pour lequel des données issues des études cliniques randomisées de Phase 2 COAST et Neo‑COAST ont été précédemment présentées. Nous concentrons nos efforts sur l’étude de Phase 3 PACIFIC-9 dans le cancer du poumon de stade III non opérable, ainsi que sur l’étude de Phase 2 NeoCOAST-2 dans le cadre du traitement néoadjuvant du cancer du poumon au stade précoce. »
Susan Galbraith, Vice-Présidente Executive, R&D Oncologie d’AstraZeneca, commente : « Nous sommes déçus par ce résultat et ce qu’il signifie pour les patients. Nous tenons à remercier les patients, les investigateurs et les professionnels de santé qui ont consacré leur temps et leur expertise à cet essai, qui a fait progresser notre compréhension du cancer métastatique de la tête et du cou. Nous continuons à explorer l’impact de monalizumab chez les patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules à travers différents essais, dont l’essai de Phase 3 PACIFIC-9. »
Monalizumab, le candidat-médicament sous partenariat le plus avancé d’Innate, est un anticorps inhibiteur de point de contrôle immunitaire potentiellement « first in class », ciblant les récepteurs NKG2A exprimés sur les lymphocytes cytotoxiques NK et T CD8 infiltrés dans la tumeur. Il est actuellement étudié dans l’étude clinique de Phase 3 PACIFIC-9, menée par AstraZeneca, qui évalue durvalumab (anti-PD-L1) en combinaison avec monalizumab ou oleclumab (l’anti-CD73) d’AstraZeneca chez des patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules, de stade III, non opérable, qui n’ont pas progressé après une chimio-radiothérapie à base de sels de platine simultanée.
Source et visuel : Innate Pharma