IntegraGen présente des résultats sur son bio-marqueur miR-31-3p à l’ELCC 2015
IntegraGen, la société spécialisée dans le décryptage du génome et dans la commercialisation de tests de diagnostic moléculaire dans l’autisme et l’oncologie, a annoncé la présentation des résultats d’une étude sur son biomarqueur microRNA, miR-31-3p lors du congrès 2015 de l’ELCC qui s’est tenu à Genève.
L’étude démontre, chez des patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) au stade avancé, que l’expression du biomarqueur est corrélée au type histologique de la tumeur, avec une expression plus importante dans les tumeurs de type mucineux et permet d’identifier les patients dont la survie sans progression (PFS) est la plus longue. L’étude démontre également que le marqueur est associé à la survie globale (OS) et au contrôle de la maladie chez un sous groupe de patients atteints de CPNPC avancé traités par inhibiteurs de la tyrosine kinase (TKI). Les résultats présentés sont basés sur l’analyse « post hoc » de patients atteints d’adénocarcinome lépidique traités par TKI et inclus dans deux études prospectives randomisées de Phase II menées par l’Intergroupe Francophone de Cancérologie Thoracique.
« Avec l’utilisation de plus en plus large des TKI, il devient nécessaire de disposer de marqueurs moléculaires permettant d’aider les cliniciens dans le choix du traitement optimal et d’identifier les patients susceptibles d’en tirer le meilleur bénéfice », déclare le Pr Jacques Cadranel, membre du Conseil Scientifique de l’IFCT et investigateur coordinateur des essais cliniques IFCT-0401 et IFCT-0504 qui ont permis l’étude du miR-31-3p. « Les résultats de notre étude nous indiquent que les patients ayant une faible expression du marqueur miR-31-3p semblent tirer un plus grand bénéfice de la prescription des TKI, en particulier ceux porteurs d’une tumeur de type non-mucineux ».
« Ces résultats démontrent une corrélation entre l’expression du miR-31-3p dans la tumeur et les effets des TKI chez ces patients atteints de CPNPC avancé » commente le Dr François Liebaert, Vice Président R&D d’IntegraGen. «Ces résultats sont cohérents avec ceux observés dans des études de validation à grande échelle du miR-31-3p chez des patients souffrant de cancer du colon métastatique (mCRC) qui indiquent que le miR-31-3p devrait permettre aux cliniciens d’orienter les patients vers les thérapeutiques qui leur bénéficieront le plus tout en évitant des chimiothérapies inutiles et coûteuses ».
Le cancer du poumon est la première cause de décès chez l’homme et la deuxième chez la femme (après le cancer du sein), il est responsable de prés de 40 000 décès chaque année en France.
Source : Integragen