IntegraGen va collaborer à l’étude FIRE-3 pour valider un biomarqueur dans le cancer colorectal métastatique
IntegraGen, société de biotechnologie basée au Génopole d’Evry développant des tests de diagnostic moléculaire, a annoncé une collaboration avec les investigateurs de l’étude FIRE-3 (AIO KRK-0306) afin de valider le rôle du biomarqueur miR-31-3p dans le cancer colorectal métastatique.
Ce bio-marqueur est un micro-ARN dont le niveau d’expression est associé à la réponse au traitement par les anti-EGFR chez des patients atteints d’un cancer colorectal métastatique.
L’étude FIRE-3 est un essai clinique randomisé de phase 3 qui compare les effets d’une chimiothérapie par FOLFIRI (5-FU, acide folinique et irinotecan) associée soit à du cetuximab, soit à du bevacizumab. Elle inclut 592 patients atteints d’un cancer colorectal de stade IV, n’ayant pas de mutation de l’exon 2 du gène KRAS. Cette collaboration avec IntegraGen va permettre d’évaluer le niveau d’expression du marqueur miR-31-3p dans la tumeur primitive des patients, et de vérifier l’association de l’expression du miR-31-3p aux effets du traitement anti-EGFR.
“Cette collaboration va nous permettre de tester à nouveau si l’expression du biomarqueur miR-31-3p est prédictive des effets du traitement anti-EGFR chez les patients atteints d’un cancer colorectal métastatique non muté KRAS ”, a indiqué le Docteur François Liebaert, Vice-Président de la R&D et des affaires médicales d’IntegraGen. “L’essai FIRE-3 est l’un des plus importants essais comparant les effets des traitements de première ligne par les anti-EGFR et les anti-VEGF, et nous sommes particulièrement heureux d’avoir l’opportunité de travailler avec les investigateurs de cette étude clef ”.
“La collaboration avec IntegraGen va nous permettre de mieux comprendre les différences dans les résultats que nous avons obtenus chez les patients inclus dans l’essai FIRE-3”, a commenté le Professeur Volker Heinemann, du département d’Oncologie Médicale et du Centre Anti cancéreux de l’hôpital Universitaire Grosshadern, à Munich, et investigateur principal de l’étude FIRE-3. “Notre objectif dans ce projet est d’identifier les biomarqueurs qui prédisent les différences dans les réponses aux traitements anti-EGFR chez les patients atteints d’un cancer colorectal métastatique de façon à pouvoir mieux appréhender l’impact des traitements successifs sur la survie des patients ».
Source : Integragen