Ipsen : feu vert européen pour Décapeptyl® 6 mois de Debiopharm
Ipsen et le groupe suisse Debiopharm annoncent que Décapeptyl® 6 mois (triptoréline embonate) vient d’obtenir le feu vert des autorités réglementaires européennes dans le cadre d’une procédure décentralisée pour le traitement du cancer localement avancé ou métastatique de la prostate. Développée par Debiopharm, la triptoréline embonate 6 mois sera commercialisée par Ipsen en Europe.
Ipsen et Debiopharm, un groupe biopharmaceutique basé en Suisse, annoncent l’achèvement de la procédure décentralisée d’enregistrement pour la formulation à libération prolongée sur 6 mois de Décapeptyl®1 (triptoréline embonate 22.5 mg) impliquant neuf pays : Allemagne (pays de référence), France, Autriche, Finlande, Norvège, Belgique, Danemark, Espagne et les Pays-Bas.
La triptoréline embonate 22.5 mg est la nouvelle formulation 6 mois de Debiopharm de l’agoniste de la LHRH (luteinizing hormone releasing hormone) pour le traitement du cancer localement avancé ou métastatique hormono-dépendant de la prostate. Debiopharm a accordé les droits de commercialisation en Europe à Ipsen. Les premiers pays Européens à lancer la formulation 6 mois devraient être l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Espagne.
« Comme nous l’avions anticipé, nous sommes fiers de pouvoir proposer aux patients souffrant de cancer de la prostate une nouvelle formulation sur 6 mois de Décapeptyl®, qui permet d’améliorer sa facilité d’utilisation, et qui dispose d’une efficacité similaire et en ligne avec les formulations déjà sur le marché de 1 et 3 mois. » déclare Jean-Luc Bélingard, Président du Groupe Ipsen. « L’achèvement de cette procédure représente une étape majeure dans le développement de notre franchise en uro-oncologie. »
« L’achèvement de la procédure européenne décentralisée pour la triptoréline embonate 6 mois, est une excellente nouvelle et a été réalisée dans les meilleurs délais» a ajouté Rolland-Yves Mauvernay, Président et Fondateur du Groupe Debiopharm. « Nous considérons cette réalisation comme une preuve supplémentaire de l’efficacité et de la tolérance de ce produit important. Les agonistes de la LHRH resteront au coeur du traitement du cancer de la prostate hormono-dépendant pour les années à venir, et les patients vont bientôt pouvoir bénéficier d’un traitement plus pratique d’utilisation tous les six mois au lieu de tous les trois mois ».
Source : Ipsen