Ipsen : résultats encourageants sur Dysport® dans le traitement du pied équin spastique chez l’enfant
Ipsen vient d’annoncer les résultats complémentaires d’une étude de phase III évaluant l’utilisation de Dysport® dans le traitement du pied équin spastique, une maladie associée à la paralysie cérébrale chez des enfants âgés de 2 à 17 ans.
« A la semaine 4, Dysport® (10U/kg/jambe et 15U/kg/jambe) a démontré, en comparaison avec le placebo, des réductions significatives de la tonicité musculaire mesurée sur l’échelle modifiée d’Ashworth et une amélioration du score sur l’échelle de réalisation d’objectifs. », indique le groupe pharmaceutique. « Le profil de tolérance des deux doses, 10U/kg/jambe et 15U/kg/jambe, est cohérent avec les données précédemment communiquées sur Dysport® dans le traitement de la spasticité des membres inférieurs chez l’enfant. », poursuit-il.
Les données ont l’objet d’une présentation orale le jeudi 22 octobre lors de la session « Free Paper Session B: Tone Management Strategies and Pain Control » qui s’est tenue dans le cadre de la 69ème réunion annuelle de l’American Academy for Cerebral Palsy and Developmental Medicine (AACPDM), à Austin, au Texas (Etats-Unis).
« Ces résultats évaluent l’efficacité de Dysport® à la fois sur la spasticité et la fonction motrice après une injection unique chez des enfants souffrant de spasticité des membres inférieurs due à une paralysie cérébrale. Ipsen est engagé à développer de nouvelles alternatives pour le traitement de la spasticité chez l’enfant », a déclaré Claude Bertrand, Vice-Président Exécutif Recherche & Développement et Chief Scientific Officer d’Ipsen.
« Nous sommes encouragés par les résultats récents de l’étude qui évaluent l’efficacité et la sécurité de Dysport® chez les enfants souffrant d’une déformation spastique du pied équin due à une paralysie cérébrale » a déclaré Mauricio Delgado, MD, FAAN, FRCPC, Director of Pediatric Neurology, Texas Scottish Rite Hospital for Children, Professor at University of Texas Southwestern Medical Center à Dallas. « À ce jour, il s’agit de la plus grande étude clinique réalisée, en termes de nombre de patients inclus et ayant terminé l’étude, menée avec la toxine botulique auprès d’une population d’enfants souffrant d’une paralysie cérébrale ».
Source : Ipsen