Ipsogen signe un accord de licence mondiale avec l’Université de Stanford
La société marseillaise Ipsogen, qui développe et commercialise des tests de diagnostic moléculaire pour les leucémies et le cancer du sein, annonce aujourd’hui la signature d’un accord avec l’Université de Stanford (USA) pour une licence mondiale sur les mutations du gène LNK.
La dérégulation de la voie d’activation JAK-STAT liée à l’activation de tyrosines kinases est une caractéristique des syndromes myéloprolifératifs (SMP). La protéine « lymphocyte specific adaptor protein » (LNK) est un facteur de régulation négative de la voie d’activation JAK-STAT et sa modification pourrait représenter un mécanisme alternatif aux mutations JAK2 ou MPL dans la pathobiologie des SMP. Des mutations de LNK ont été décrites pour la première fois chez des patients atteints de syndromes myéloprolifératifs JAK2 V617F-négatifs par S. Oh et son équipe, Université de Stanford, Californie, et publiées dans Blood en avril 2010. Des données additionnelles sur le rôle potentiel de la protéine LNK pour identifier la prédisposition au développement d’une leucémie dans les SMP ont été publiées récemment (Pardanani et al, Leukemia, 2010).
Sur la base de ces découvertes, Ipsogen prévoit de développer des outils de diagnostic qui pourraient être utilisés en routine par les laboratoires de biologie . « les mutations LNK vont compléter notre panel de biomarqueurs des SMP, dont la mutation JAK2 V617F, utilisés pour la prise en charge de ces maladies. Les mutations LNK pourraient à terme fournir des informations importantes aux médecins et aux patients sur la nature de ces maladies. Cet accord, signé avec une université renommée produisant une recherche et des soins de pointe dans le domaine du cancer, illustre la stratégie d’Ipsogen de construire de la valeur en s’appuyant sur une recherche originale et de haut niveau, améliorant la prise en charge des patients atteints de cancer », conclut Vincent Fert, Directeur Général d’Ipsogen.
Source : Ipsogen