Journée mondiale du Lupus : Néovacs et Lupus Europe font cause commune
Néovacs, société qui développe des vaccins thérapeutiques pour le traitement des maladies auto-immunes, et Lupus Europe, association qui regroupe 24 organisations de patients nationales venant de 22 pays européens, unissent leur voix à l’occasion de la journée mondiale du lupus, afin de sensibiliser le grand public et les décideurs sur les avancées dans le développement de nouveaux traitements et de l’importance des essais cliniques pour les patients.
En Europe, près de 500 000 personnes sont atteintes à des degrés variés de la maladie. Le lupus touche essentiellement les femmes – 9 femmes pour 1 homme. Le lupus peut affecter de nombreux organes et tissus, la maladie se manifeste par des signes cliniques hétérogènes (éruptions cutanées, arthrite, photosensibilité, atteinte rénale, troubles neurologiques, anémie.), qui varient d’une personne à l’autre et changent au cours de l’évolution de la maladie, avec une alternance de poussées et de périodes sans symptôme (rémission).
Neovacs, acteur majeur dans l’immunothérapie active est spécialisé dans la mise au point et le développement de vaccins thérapeutiques pour le traitement des maladies auto-immunes comme le lupus. Contrairement aux anticorps monoclonaux à partir desquels beaucoup de traitements de cancérologie et de maladies inflammatoires sont conçus, les vaccins thérapeutiques Kinoïde® développés par Néovacs permettent la production d’anticorps polyclonaux par le système immunitaire du patient. Des travaux récents ont mis en évidence le rôle majeur de l’IFNalpha dans le dysfonctionnement du système immunitaire des patients lupiques, ouvrant de nouvelles perspectives pour le traitement du lupus. L’IFNalpha Kinoïde est aujourd’hui le produit le plus avancé issu de la recherche et développement de Néovacs. Ce vaccin thérapeutique, actuellement en phase IIb dans l’indication du lupus, est porteur d’espoir pour les patients dont la participation aux essais cliniques demeure essentielle pour aider les chercheurs à découvrir de nouveaux traitements.
« Il y a 50 ans, être diagnostiqué d’un lupus signifiait une condamnation à mort. Aujourd’hui, les patients peuvent vivre de façon quasi normale, grâce aux traitements – pas encore assez nombreux – et à une meilleure compréhension de la maladie. Ce sont les essais cliniques qui sont essentiels pour le lupus. Concernant la recherche, nous mettons beaucoup d’espoir dans plusieurs labos qui s’intéressent depuis quelques années au lupus. Nous surveillons avec grand intérêt la possibilité d’un vaccin, ce qui serait magnifique pour les patients ! », explique Anne Charlet, vice-présidente de l’association Lupus Europe.
Source : Néovacs