La Journée nationale de réflexion sur le don d’organes se déroule le 22 juin 2013
La 13ème édition de la journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe se déroulera le 22 juin 2013. L’Agence de la biomédecine invite les français à se mobiliser massivement en faisant connaitre leur position sur le don d’organes à leurs proches afin qu’ils puissent en faire part aux équipes médicales en cas de décès.
En 2012, pour la première fois, le seuil des 5.000 greffes a pu être franchi avec 5023 greffes d’organes réalisées. Or, cette même année, 17.657 malades ont eu besoin d’une greffe. Sauver davantage de vies en permettant à plus de malades d’être greffés est aujourd’hui possible : c’est tout l’enjeu de la transmission de sa position sur le don d’organes à ses proches.
Bien qu’une grande majorité de français soit favorable au don d’organes après la mort, seuls 50% transmettent effectivement leur position à leurs proches.
En France, le don d’organes est placé sous le régime du consentement présumé (loi de bioéthique) : nous sommes tous présumés donneurs. Néanmoins, si l’on est opposé au don de ses organes, la loi permet de s’inscrire sur le registre national des refus ou de communiquer oralement sa position à ses proches.
Ainsi, lorsqu’un prélèvement d’organes est envisagé, les équipes hospitalières doivent obligatoirement et avant toute chose consulter le registre national des refus. Si le nom du défunt n’y figure pas, elles ont le devoir de s’assurer de la non-opposition de ce dernier au don de ses organes en interrogeant les proches, même si le défunt est détenteur d’une carte de donneur.