L’aspartame et ses produits de dégradation « sûrs pour la consommation humaine », estime l’EFSA
L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié mardi les résultats de son évaluation des risques associés à cet édulcorant. Selon elle, « l’aspartame et ses produits de dégradation sont sûrs pour la consommation humaine aux niveaux actuels d’exposition ».
Pour réaliser son évaluation des risques, l’EFSA a entrepris un examen « de toutes les recherches scientifiques disponibles sur l’aspartame et ses produits de dégradation, en tenant compte tant des études menées chez l’animal que chez l’homme ».
Les experts ont conclu que la dose journalière acceptable (DJA) actuelle de 40 mg/kg de poids corporel/jour constituait « une protection adéquate » pour la population générale. Toutefois, chez les patients souffrant du trouble médical phénylcétonurie (PCU), la DJA n’est pas applicable car ceux-ci doivent observer un régime strict faible en phénylalanine (un acide aminé présent dans des protéines).
Les experts ont également exclu le risque potentiel que l’aspartame provoque des dommages aux gènes ou induise le cancer. Les experts de l’EFSA ont également conclu que l’aspartame n’entraînait pas de dommage pour le cerveau et le système nerveux et qu’il n’affectait pas le comportement ou le fonctionnement cognitif chez les enfants et les adultes.
En ce qui concerne la grossesse, le groupe scientifique a noté qu’il n’existait pas de risque pour le développement du fœtus suite à une exposition à la phénylalanine dérivée de l’aspartame à la DJA actuelle (sauf chez les femmes souffrant de PCU).
Ces conclusions vont désormais être évaluées par la Commission européenne et par les Etats membres.
Source : EFSA