Le Syndicat des médecins libéraux s’inquiète des conséquences sanitaires de la crise en Guadeloupe
Dans un communiqué, le Syndicat des médecins libéraux s’inquiète des conséquences sanitaires de la crise sociale sur les patients et les médecins guadeloupéens. Remboursements, tiers-payants non traités… La grève de la CPAM locale pourrait engendrer selon le syndicat des difficultés d’accès aux soins et des dépôts de bilan des professions de santé.
Pour le SML, ces conséquences sont de deux ordres. D’une part, de fait de la grève de la CPAM locale, les remboursements des patients de sommes parfois importantes ne sont pas effectués. Une difficulté qui s’ajoute à la baisse des revenus consécutive à la grève générale et qui pour le SML « entraine des difficultés d’accès aux soins pour les familles les plus fragiles. »
D’autre part, le syndicat s’inquiète de la situation économique des entreprises médicales, et plus généralement des professions de santé. En effet, les Caisses d’assurance-maladie ne traitant plus le tiers-payant, le SML redoute des « dépôts de bilan comme cela s’est déjà vu par le passé. »
Aussi, afin d’assurer la sécurité sanitaire dans l’ile, le SML demande ainsi aux caisses d’assurance maladie de débloquer une avance sur tiers payant pour tous les professionnels de santé libéraux de la Guadeloupe, récupérable au fur et à mesure de l’apurement des règlements. Par ailleurs, le syndicat recommande aux médecins de la Guadeloupe de « favoriser le tiers payant tant qu’il n’y aura pas de reprise effective des remboursements, en s’appuyant la trésorerie constituée par l’avance remboursable de l’Assurance maladie. »
Source : communiqué SML