Les pilules de 1ère et 2ème génération représentent 71 % des ventes de COC
Pour le quatrième mois consécutif, l’ANSM livre un nouveau point sur l’évolution de l’utilisation des contraceptifs oraux combinés (COC) et des autres contraceptifs. Fin avril 2013, les pilules de 1ère et 2ème génération représentent 71 % des ventes de COC, et les 3ème et 4ème génération 29 % de ces ventes. Ce ratio est supérieur à 75 %/25 % dans plusieurs régions.
Les ventes des autres dispositifs (implants, stérilets avec ou sans progestatif) augmentent de 23 %, et plus particulièrement les stérilets au cuivre qui augmentent de 41 % au niveau national et entre 26 et 54 % selon les régions.
Les analyses portent sur les données de vente de l’ensemble des pilules estroprogestatives (1ère , 2ème , 3ème et 4ème génération), les progestatifs oraux, les contraceptifs estroprogestatifs non oraux (anneau vaginal, patch) et les contraceptifs autres, (implants, stérilets avec ou sans progestatif). La période d’observation intègre les ventes du mois d’avril 2013 et les comparaisons sont réalisées entre les périodes décembre 2012-avril 2013 et décembre 2011-avril 2012. Les données de vente sont issues d’un panel de 3004 officines (Celtipharm).
La forte diminution des ventes de COC de 3ème et 4ème génération continue à s’accentuer en avril 2013, avec une baisse de 44 % par rapport à avril 2012. Cette baisse est de 26 % sur la période décembre 2012-fin avril 2013 par rapport à la même période de l’année précédente.
Pour leur part, les ventes de COC de 1ère et 2ème génération augmentent de 28 % en avril 2013 comparativement à avril 2012. Cette augmentation est de 18 % sur la période décembre 2012-avril 2013 comparée à la même période de l’année précédente. Sur la France entière, une diminution globale des ventes de COC, toutes générations, de l’ordre de 2,8 %, est observée sur la période décembre 2012-fin avril 2013 comparée à la même période de l’année précédente.
L’analyse des ventes de COC par région , réalisée sur la période décembre 2012- avril 2013 comparée à la même période de l’année précédente, montre une diminution relativement homogène des ventes de COC de 3ème et 4ème génération , autour de 25 %.
Les COC de 1ère et 2ème génération représentent actuellement 71 % des ventes de COC et les 3ème et 4ème génération 29 %. Ce ratio était de 52/48 sur la même période de l’année précédente. Ce ratio est supérieur à 75%/ 25% dans plusieurs régions (Basse-Normandie, Haute-Normandie, Bretagne, Pays-de-la-Loire, Centre et Champagne-Ardenne).
Les ventes des autres contraceptifs estroprogestatifs non oraux affichent également une baisse de l’ordre de 10 % au niveau national. Cette diminution concerne 20 régions françaises sur les 21 étudiées.
Inversement, les ventes des autres dispositifs (implants, stérilets) augmentent de 23 % . L’augmentation la plus marquée concerne les DIU au cuivre dont les ventes progressent de 41 %, avec des chiffres allant selon les régions de 26 % en Champagne-Ardenne à 54 % en Rhône-Alpes.
Sur la période étudiée, les ventes globales de contraceptifs (hors préservatifs) ont diminué de 1,1 % par rapport à la même période de l’année précédente, et de 3,2 % si l’anti-acnéique DIANE 35 est pris en compte dans la contraception globale.
Ces données confirment la diminution importante de l’utilisation des COC de 3ème et 4ème génération, au niveau national et dans toutes les régions. Ces résultats vont dans le sens d’une minimisation des risques liés aux COC.
Source: ANSM