Les ventes de pilules de 3e génération en baisse de 6%
Le ministère de la Santé a annoncé vendredi une hausse de 20% des ventes de 2e génération sur les dix premiers jours de janvier par rapport à la même période en 2012. Ces chiffres, issus des données de l’Ordre national des pharmaciens, indiquent également un recul de 6% des ventes de pilules de troisième génération.
Le ministère de la santé souligne que ces chiffres de ventes en officine, issus de la base données des dossiers pharmaceutiques informatisées des clientes des officines, ne sont pas exhaustifs. A savoir, près de 20 millions de Français disposent d’un dossier de ce type.
Le message des autorités sanitaires aurait-il donc été entendu ? Le ministère avait rappelé que « le risque de complications thrombo-emboliques veineuses (phlébites) est deux fois moins élevé que chez les femmes sous pilules de 3ème et 4ème génération (pour lesquelles ce risque est de 3 à 4 cas pour 10 000 utilisatrices) ». 2,5 millions de femmes sont actuellement sous pilule de 3e et 4e générations, soit la moitié des femmes sous pilule en France, une prescription jugée excessive par les autorités sanitaires.
Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, a annoncé début janvier sa décision d’avancer la fin du remboursement des pilules contraceptives de 3ème génération au 31 mars 2013. Elle demande également que celles-ci ne soient plus prescrites en premier choix.