LoValTech, spécialiste des vaccins protéiques intranasaux, lève un tour d’amorçage avec le support du Da Vinci Labs
LoValTech, pionnier des vaccins protéiques à administration nasale en France, entre dans une nouvelle phase de son développement avec le support du Da Vinci Labs, l’incubateur deeptech basé en Touraine.
LoValTech lève un tour d’amorçage auquel participent la BPI, le business angel Olivier Hamy et l’incubateur Da Vinci Labs. Ce tour de table complète les financements publics déjà obtenus, notamment dans le cadre du programme i-Lab, pour un total de 2M Euros.
LoValTech, start-up deeptech issue des travaux de recherche de l’Université de Tours et de l’INRAe, s’appuie sur les travaux de Isabelle Dimier-Poisson, centrés depuis deux décennies sur les vaccins protéiques à administration nasale.
La société a mis au point une plateforme de développement à l’origine d’un portefeuille de plusieurs candidats vaccins innovants, tels que LVT-01 (vaccin contre le SARS-CoV-2), LVT-02 (vaccin contre l’influenza virus) et LVT-03 (vaccin contre le virus syncitial respiratoire).
De nombreux virus se propagent par voie aérienne, par le biais des aérosols. Or, la majorité des vaccins existants pour les contrer sont injectés par voie sous-cutanée ou intramusculaire. Les modes d’activation sont donc très différents en termes de réponse immunitaire. L’action de ces vaccins est donc moindre au niveau des muqueuses des voies respiratoires, qui sont pourtant les premiers tissus à être exposés à ces virus. En conséquence, les personnes vaccinées par cette première génération de vaccins restent contagieuses, car le virus doit d’abord envahir l’organisme avant d’être éliminé par le système immunitaire.
Les vaccins de LoValTech sont conçus pour être beaucoup plus efficaces, créant une double immunité. Leur administration par voie nasale va induire une réponse immunitaire systémique, comme les vaccins habituels, mais également une réponse immunitaire muqueuse, au niveau des fosses nasales, qui sont la porte d’entrée du virus. Le vaccin LVT-1 contre la COVID-19, en plus de son efficacité contre les formes graves, va donc aussi protéger de la contagiosité, ce que ne font pas les vaccins largement distribués. La composition innovante de la protéine vaccinale lui donne également une capacité unique d’induire une protection vis-a-vis des variants actuels et futurs.
Isabelle Dimier-Poisson, cofondatrice de LoValTech déclare : « LoValTech a obtenu des résultats remarquables lors des essais précliniques sur des modèles animaux qui ont permis de démontrer que le vaccin LVT-01 protégeait des formes graves et bloquait la transmission du virus, et ce quels que soient les variants. La validation de ces résultats par des essais cliniques humains est donc la dernière étape avant une validation réglementaire de notre premier vaccin. »
« Nous cherchions un partenaire solide dans la région Centre-Val de Loire, capable de soutenir la seconde phase de notre développement. », explique Patrick Barillot, cofondateur et président de LoValTech. « La compétence des équipes du Da Vinci Labs dans le domaine des biotechnologies et leur expérience dans le support des startups en phase d’amorçage au niveau Européen, nous ont convaincu de les faire entrer au capital. »
« Nous sommes ravis d’accueillir LoValTech dans notre portefeuille de startups. Après avoir étudié une centaine de dossiers au niveau français, dont une vingtaine en région Centre-Val de Loire, nous avons retenu LoValTech, que nous voyons comme l’une des futures pépites de la biotechnologie en France. Au moment où les chercheurs de haut niveau hésitent à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale en réaction au contexte macro-économique, les fondateurs de LoValTech démontrent le potentiel de l’innovation à la française, issue des pôles d’excellence universitaire. », conclut Xavier Aubry, fondateur du Da Vinci Labs.
Source et visuel : LoValTech