L’université de Tours et Theradiag signent deux accords simultanément
L’université de Tours et Theradiag, société spécialisée dans le diagnostic in vitro et le théranostic, ont annoncé avoir signé deux accords simultanément : un accord de licence exclusive portant sur la fabrication de protéines virales du Covid-19 et un accord de collaboration globale pouvant ouvrir à de nouveaux partenariats à l’avenir.
Un premier accord de licence exclusive a été établi et concerne la fabrication et l’accès à des protéines virales initialement synthétisées par l’équipe de Biologie des Infections à Polyomavirus du Pr Antoine Touzé (UMR université de Tours – INRAE Infectiologie et Santé Publique). Ces protéines ont été développées à l’origine avec pour finalité leur utilisation sous forme de tests de diagnostic, dans le cadre d’un projet collaboratif soutenu par des fonds d’amorçage de l’ANR Flash COVID-19 (porteur Dr Etienne Brochot, UPJV-CHRU d’Amiens). Le contrat de licence que Theradiag vient de conclure avec l’Université de Tours lui permettra d’utiliser ces protéines pour mettre au point, produire et commercialiser un nouveau test de sérologie sur la technologie ELISA. Ces tests sérologiques permettent de détecter la présence ou l’absence d’anticorps dirigés contre le virus dans le sang des patients.
Un accord de collaboration globale a également été signé et permettra à l’université de Tours et à Theradiag de mettre en place différents partenariats de recherche ou de prestations à l’avenir. Theradiag pourra ainsi avoir un accès facilité aux laboratoires de recherche tourangeaux, notamment spécialisés dans les domaines médicaux et pharmaceutiques.
Bertrand de Castelnau, Directeur Général de Theradiag, commente : « Nous sommes très heureux d’avoir mis en place ces accords avec l’université de Tours et nous nous réjouissons de cette collaboration. L’expertise des laboratoires de l’Université dans le domaine des biomédicaments et plus précisément des anticorps monoclonaux résonne avec l’activité de monitoring des biothérapies de Theradiag. Dans un premier temps, cela va nous permettre de sécuriser des matières premières de très haute qualité et fabriquées en France, pour nos tests ELISA Covid-19. L’efficience des tests Theradiag s’en trouvera ainsi encore améliorée. Ce partenariat R&D s’inscrit dans notre volonté d’apporter des solutions toujours plus utiles sur le marché, et ce le plus rapidement possible. Par la suite, nous nous attacherons à développer ensemble d’autres collaborations au-delà de l’effort Covid auquel Theradiag participe depuis quelque mois maintenant. »
« Je me réjouis également de la mise en place de ces accords avec la société Theradiag, et ce à plusieurs titres. Tout d’abord, ils incarnent l’investissement de nos équipes de recherche durant cette pandémie Covid-19, ainsi que la vigueur de notre investissement recherche dans le domaine de la Santé. L’université de Tours génère ainsi une production scientifique de haut niveau autour de la thématique des Biomédicaments et le labex MabImprove, programme qui fédère plus de 200 chercheurs et 30 équipes de recherche de Tours et de Montpellier, en est la pierre angulaire : nos chercheurs travaillent d’arrache-pied pour lutter contre de nombreuses maladies grâce aux anticorps monoclonaux. Ils s’appuient sur un réseau national d’équipes académiques, de sociétés de biotechnologies et de laboratoires pharmaceutiques, et se positionnent désormais sur la scène internationale. Cette signature représente également une volonté forte et partagée avec Theradiag d’installer un partenariat durable entre nos deux établissements en région, afin de relever les défis scientifiques, médicaux et économiques qui nous permettront d’amener ces traitements jusqu’au lit du patient et de confirmer notre leadership sur ces thématiques. » ajoute Philippe Vendrix, Président de l’Université de Tours.