Lutte contre le Paludisme: Sanofi poursuit son engagement
Le groupe pharmaceutique français Sanofi a inauguré hier les 10ème Assises Pan-Africaines de Lutte contre le Paludisme. Cet évènement réunit à Paris les directeurs des Programmes Nationaux de Lutte contre la Paludisme (PNLP) de 34 pays d’Afrique, des représentants du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, de l’Organisation Mondiale de la Santé, du partenariat Roll Back Malaria ainsi que des experts scientifiques.
Le paludisme est un véritable fléau de santé publique qui, en dépit des traitements existants, a encore causé près de 800 000 décès dans le monde en 2009, dont plus de 90% en Afrique. Il représente la troisième cause de mortalité des enfants africains et demeure un frein au développement dans les pays d’endémie, tout particulièrement au sud du Sahara.
Alors que Sanofi est un acteur majeur dans la lutte contre le paludisme depuis prés de 80 ans, par la production de médicaments comme le Quinimax®, la chloroquine (Nivaquine®), l’amodiaquine (Flavoquine®), le groupe s’est inscrit depuis une dizaine d’années dans une stratégie de partenariats pour faire reculer le paludisme et contribuer ainsi à l’atteinte de plusieurs des Objectifs du Millénaire pour le Développement. En 2001, Sanofi a lancé le programme Impact Malaria afin de fournir des médicaments adaptés aux besoins des patients à des prix abordables et de soutenir les acteurs de terrain par des actions d’éducation et d’information, pour la prévention, le diagnostic et le traitement du paludisme.
Le 1er médicament antipaludique développé par un partenariat public-privé
Parmi les réalisations les plus marquantes de ce programme figure le développement du médicament ASAQ Winthrop®/Coarsucam® (association fixe d’artésunate et d’amodiaquine) développé en partenariat avec DNDi (Drugs for Neglected Diseases initiative), premier médicament antipaludique développé par un partenariat public-privé, et qui constitue une véritable innovation. L’association thérapeutique est fixe, ce qui permet d’éviter le choix des traitements par les patients et retarde ainsi l’apparition de résistances aux médicaments. Le nombre de comprimés est réduit puisqu’il suffit d’un seul comprimé par jour, pendant 3 jours, pour un enfant, et de 2 comprimés par jour, pendant 3 jours, pour un adulte, au lieu de 4 à 8 comprimés par jour pour les autres traitements. Enfin, son prix est inférieur à $ 1 pour un traitement adulte et à $ 0,50 pour un enfant.
Sanofi a ainsi distribué plus de 100 millions de traitements ASAQ Winthrop® produits au Maroc, aux pays endémiques depuis 2008, a développé des outils d’information d’éducation et de communication adaptés à tous les acteurs de la lutte contre cette maladie et les a mis à disposition de ses partenaires sur le terrain. De plus, afin d’anticiper les défis posés par l’émergence des résistances aux traitements existants, l’Unité de Recherche dans les Maladies Infectieuses a lancé plusieurs programmes de recherche en partenariat avec des institutions et des programmes de recherche universitaires.
Ce modèle développé pour le paludisme, qui allie prévention, diagnostic et traitement, sert également de pilote à d’autres programmes pour des maladies transmissibles, et également non transmissibles comme la santé mentale ou l’épilepsie.
Source : Sanofi