Maladie de Parkinson: Oncodesign reprend auprès d’Ipsen les droits sur son programme LRRK2
Oncodesign a annoncé mercredi la reprise par Oncodesign auprès d’Ipsen, des droits sur son programme dans la maladie de Parkinson par inhibition de la kinase LRRK2. La société a désormais l’intention de reprendre le développement du programme en interne, en mobilisant les ressources et les compétences de pointe de son nouveau centre de recherche de Paris-Saclay.
Oncodesign a découvert une nouvelle classe de molécules inhibitrices de la kinase LRRK2 (Leucine-Rich Repeat Kinase 2) identifiées comme des composés thérapeutiques potentiellement actifs contre la forme familiale de la maladie de Parkinson.
Ces molécules, issues de la technologie Nanocyclix® d’Oncodesign sont sélectives, puissantes et actives par voie orale ; elles sont présentes à taux élevés dans le cerveau et il a été montré dans des modèles animaux qu’elles inhibent la phosphorylation de LRRK2 dans le cerveau, sans effet secondaire aux doses efficaces. La kinase LRRK2 est considérée comme l’une des cibles moléculaires les plus prometteuses dans la lutte contre cette maladie neurodégénérative.
« La reprise de la totalité de nos droits sur le programme LRRK2 est une opportunité créatrice de valeur pour Oncodesign. Elle nous donne la capacité de reprendre la main sur le futur développement de ce programme dans la maladie de Parkinson, » commente Philippe Genne, PDG d’Oncodesign. « Notre projet est de poursuivre ce programme en interne jusqu’aux prochaines étapes clés et de rechercher un nouveau partenaire. Avec l’acquisition du centre de recherches François Hyafil, nous avons internalisé tous les savoir-faire et modèles nécessaires pour l’avancement de ce programme. Nous savons également qu’Ipsen partage notre appréciation sur cette collaboration autour de LRRK2 et nous continuerons de travailler ensemble en étroite collaboration dans le domaine de l’oncologie. »
Oncodesign demeure un partenaire stratégique pour Ipsen en pharmacologie préclinique pour ses programmes de recherche en oncologie, notamment pour les modèles expérimentaux et les nouvelles approches pharmacologiques basées sur la pharmaco-imagerie d’Oncodesign et la détection des biomarqueurs. Comme annoncé en 2016, Oncodesign percevra chaque année un montant minimum garanti pour financer les efforts de recherche engagés aux Ulis et sur sa plateforme de Dijon, auquel pourra s’ajouter une part de rémunération variable liée au volume d’activité autour des programmes d’Ipsen.
Source : Oncodesign