Maladie de Parkinson: Prexton Therapeutics démarre un essai clinique de phase 2
Prexton Therapeutics, une société biopharmaceutique spécialisée dans le développement de nouveaux médicaments pour le traitement de maladies neurologiques, a annoncé aujourd’hui le lancement d’un essai clinique de phase 2 pour son candidat médicament Foliglurax dans la maladie de Parkinson (MP). L’essai inclura 165 patients répartis dans six pays européens (Royaume-Uni, Allemagne, France, Autriche, Espagne et Italie). L’essai a démarré en juillet 2017.
Il s’agit d’une étude de phase 2 avec deux groupes parallèles, en double aveugle, randomisée, contre placebo. Elle sera menée chez des sujets atteints de MP et qui développent les deux principaux symptômes associés à la MP, à savoir compenser la perte d’effet thérapeutique de la levodopa et traiter le déclenchement des épisodes de dyskinésie induits par ce même médicament. L’essai permettra d’évaluer l’innocuité et la tolérance de Foliglurax ainsi que l’évolution des périodes « off » (périodes de blocage) entre le début et la fin de l’étude.
Les traitements actuels de la MP visent principalement à remplacer la dopamine ou à en imiter les effets. Au début, ce traitement soulage les symptômes, mais il perd en efficacité à mesure que la maladie progresse. Foliglurax vient stimuler un nouveau système neuronal compensatoire qui active une cible du système glutamatergique (mGluR4) qui n’est pas affectée par la MP. L’objectif est de traiter les symptômes moteurs de la MP, tels que les tremblements au repos, la rigidité musculaire (spasticité) et les mouvements incontrôlés (dyskinésie).
Un essai clinique de phase 1 de Foliglurax a été mené avec succès en septembre 2016. Les résultats ont montré que Foliglurax était sûr et bien toléré, avec un excellent profil pharmacocinétique.
« Le lancement de cet essai de phase 2 est une étape importante pour Prexton, mais aussi pour les patients atteints de la maladie de Parkinson qui sont dans l’attente d’un traitement et de solutions thérapeutiques innovantes », indique François Conquet, PDG de Prexton Therapeutics. « Nous sommes très enthousiastes quant au potentiel de Foliglurax. »
Source : Prexton Therapeutics