Maladie de Parkinson : Servier et l’Université Autonome de Barcelone collaborent pour accélérer la recherche
Servier et l’Université Autonome de Barcelone (UAB) ont signé un accord de partenariat pour accélérer la recherche contre la maladie de Parkinson, en s’appuyant sur une nouvelle méthode de criblage (screening) de « petites » molécules, développée par le professeur Salvador Ventura (PhD), chef de groupe à l’Institut de biotechnologie et de biomédecine (IBB) et au département de biochimie et de biologie moléculaire de l’UAB.
Dans le cadre de cet accord, les équipes Servier vont collaborer avec celles du Professeur Salvador Ventura pour développer et identifier des séries chimiques capables de neutraliser la pathogénicité de l’alpha-synucléine, une protéine d’intérêt majeur dans la maladie de Parkinson, mais également dans un certain nombre d’autres pathologies neurodégénératives.
« Découvrir de nouveaux médicaments pour traiter des pathologies neurodégénératives et neuropsychiatriques constitue un enjeu majeur pour le groupe Servier, tant les besoins non satisfaits des patients dans ce domaine sont importants », a déclaré Ross Jeggo, Directeur de la recherche neuropsychiatrique du groupe Servier. « Grâce à l’expertise de pointe du Professeur Ventura, cette collaboration est pour le Groupe une opportunité d’accélérer significativement la recherche et la mise à disposition de solutions thérapeutiques pour les patients qui souffrent de la maladie de Parkinson, et potentiellement d’autres maladies neurodégénératives ».
Le groupe dirigé par le professeur Ventura a une longue expérience dans l’étude des anomalies de repliement et de l’agrégation des protéines et de leur lien avec les maladies neurodégénératives, en s’intéressant en particulier au développement de thérapies innovantes pour ces pathologies. Il a développé une méthodologie qui permet d’identifier des candidats ciblant la synucléine parmi des milliers de composés chimiques. « Collaborer avec Servier nous permettra d’unir nos efforts dans la recherche et le développement d’une molécule qui pourra être utilisée pour le traitement et, espérons-le, la prévention de la maladie de Parkinson », a souligné le professeur Ventura.
La maladie de Parkinson est la 2e maladie neurodégénérative la plus fréquente, après Alzheimer, et touche environ 10 millions de personnes dans le monde[1]. La maladie de Parkinson résulte de la dégénérescence – ou la disparition – progressive des neurones, en particulier dans une zone spécifique du cerveau responsable de la production de la dopamine, un neurotransmetteur impliqué dans le contrôle des mouvements. L’âge est le principal facteur de risque pour cette maladie qui s’attaque surtout au contrôle des fonctions motrices. À ce jour, le besoin médical non satisfait contre la maladie de Parkinson est important car il n’existe pas de thérapie neuroprotectrice ou neuro-régénérative dont l’effet soit démontré.
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[1] Parkinson’s Foundation – https://www.parkinson.org/Understanding-Parkinsons/Statistics /
Source : Servier