Maladies métaboliques : Servier collabore avec des chercheurs de Harvard
Le laboratoire pharmaceutique Servier s’associe avec des chercheurs de l’Université de Harvard dans une étude collaborative pour explorer une nouvelle voie dans le traitement du diabète de type 2 et de la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD, Non-Alcoholic Fatty Liver Disease).
Des chercheurs de Servier et de Harvard ont annoncé le lancement d’un projet de recherche préclinique de trois ans, dont l’objectif, à terme, est de mettre au point des traitements du diabète de type 2 et de la NAFLD, en ciblant le microbiote. Une équipe polyvalente constituée de chercheurs de Servier et de Harvard conduira les travaux soit, respectivement, Emily P. Balskus, Professeure de chimie et de biologie chimique pour Harvard, et Philippe Delerive, Directeur de recherche sur les Maladies cardiovasculaires et métaboliques pour Servier. Cette collaboration associe l’expertise des chercheurs de Servier dans le domaine du métabolisme et du développement de médicaments avec celle du Pr. Balskus en matière de recherche sur le microbiote intestinal. Ensemble, Servier et Harvard espèrent faire des progrès majeurs dans la compréhension de la biologie des maladies, en s’appuyant sur des technologies émergentes pour mettre au point de nouveaux traitements qui contribueraient à répondre à des besoins thérapeutiques majeurs.
« Le microbiote intestinal constitue une ressource inexploitée pour identifier de nouvelles cibles dans le domaine des maladies métaboliques. Il ouvre des perspectives nouvelles qui vont permettre de développer, à terme, des traitements innovants, toujours plus précis et personnalisés. L’association des chercheurs de notre groupe avec les chercheurs académiques de l’Université de Harvard représente une étape majeure dans ce sens, au bénéfice final du patient » a déclaré Claude Bertrand, Vice-Président Exécutif Recherche & Développement de Servier.
La stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD) touche plus de 25 % de la population mondiale[1]. Il s’agit d’une surcharge graisseuse anormale du foie, très souvent associée à l’obésité et/ou au diabète de type 2. En cause, l’accumulation d’acides gras et de tissus cicatriciels pouvant entraîner une stéatohépatite non alcoolique (NASH), une cirrhose, et dans certains cas la survenue d’un cancer du foie. À ce jour, les patients ne disposent d’aucun traitement pour soigner cette maladie.
Ce projet de collaboration s’inscrit dans le cadre de l’alliance stratégique conclue entre Servier et l’Université de Harvard en 2017. Cet accord prévoit que Servier soutienne des projets pluriannuels lancés par l’Université de Harvard et axés sur le développement de traitements innovants dans les domaines d’expertise de Servier. Servier a sélectionné ce projet dans le cadre d’un appel d’offres.
Source : Servier