Médicaments anticoagulants : l’ANSM réalise un état des lieux 2014
L’ANSM vient de publier un rapport qui a pour but d’apporter une information actualisée sur le niveau d’utilisation des médicaments anticoagulants, sur leurs principaux risques et sur les règles de bon usage permettant d’optimiser leur rapport bénéfice/risque.
Ce rapport s’inscrit en cela dans la continuité d’un plan d’actions visant à réduire au maximum la survenue de ces accidents. En 2013, environ 3 millions de personnes ont reçu au moins un médicament anticoagulant. Leur utilisation, qui concerne une population de plus en plus large, souvent âgée et fragile, est associée à un risque d’accidents hémorragiques dont la prévention et la prise en charge constituent un enjeu majeur de santé publique, indique l’agence.
Les ventes d’AOD ont progressé très rapidement depuis leur mise sur le marché en 2009 mais une stabilisation a été observée à partir d’octobre 2013 probablement en lien avec les actions de sensibilisation menées conjointement par l’ANSM, la Haute Autorité de Santé (HAS), et la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS). « Ces médicaments font d’autre part l’objet d’une surveillance particulièrement renforcée tant au niveau national qu’au niveau européen », rappelle l’agence.
Par ailleurs, dans le cadre de la surveillance renforcée de ces médicaments, l’ANSM et la CNAMTS ont lancé deux études de pharmaco-épidémiologie actuellement en cours et qui ont pour but de comparer les profils de risques, en particulier hémorragiques, entre les patients traités par AOD en relais d’un traitement par AVK et ceux restés sous AVK (étude pilotée par l’ANSM) et entre les patients initiateurs d’AOD et d’AVK (étude pilotée par la CNAMTS).
Consulter le Rapport sur les anticoagulants en France en 2014 : Etat des lieux, synthèse et surveillance (Avril 2014) (22/04/2014)