Néovacs signe un partenariat stratégique avec le coréen CKD
La société française Néovacs vient de signer un contrat de licence exclusif avec le groupe coréen Chong Kun Dang (CKD), afin de commercialiser l’IFNalpha-Kinoïde dans les indications Lupus et Dermatomyosite, en Corée du Sud.
Dans ce pays le Lupus est considéré comme une maladie orpheline, avec une taille de marché estimée à moins de 20 000 patients. CKD devrait de ce fait être en mesure de demander aux autorités de santé coréenne l’enregistrement du produit dès la fin 2017, en cas de succès de l’étude de Phase IIb actuellement en cours, qui inclut cinq centres d’investigation en Corée du Sud.
« Ce premier partenariat est une priorité majeure pour Néovacs, car il devrait permettre la mise sur le marché de l’IFNalpha-Kinoïde dès le début 2018. Nous sommes convaincus d’avoir trouvé avec CKD le bon partenaire pour la Corée du Sud, où plus de mille patients coréens devraient être traités et suivis entre 2018 et 2020, parallèlement aux études de Phase III – en Europe et aux Amériques – qui devraient également inclure environ mille patients. Lors de la demande d’enregistrement en Europe, aux États-Unis et en Asie, Néovacs disposera ainsi de données relatives à la sécurité, à la tolérance et à l’efficacité du produit sur plus de deux mille patients », souligne Miguel Sieler, Directeur Général de Néovacs, en ajoutant « qu’au regard de la taille du marché coréen, le potentiel de valorisation du produit convenu avec CKD est très prometteur ».
« CKD est une des plus grandes entreprises pharmaceutiques de Corée du Sud, bénéficiant d’une position de leader sur le segment des traitements immunosuppresseurs, qui lui assure dès lors une relation étroite avec tous les médecins traitant les patients atteints du Lupus. Nous avons l’ambition d’une pénétration rapide du marché grâce à ce traitement innovant, et sommes fiers de fortifier notre compétence dans le domaine de l’immunothérapie, avec cette technologie française de rupture », déclare Youg Yoo Kim, Président du groupe CKD.
Selon les termes de cet accord, Néovacs recevra globalement cinq millions d’euros, dont un million à la signature, suivi de versements liés à des franchissements d’étapes jusqu’aux premières ventes. Par ailleurs, Néovacs percevra des royalties sur les ventes et une marge définie dans le cadre du prix de transfert, dans la mesure où Néovacs assurera la livraison du produit fini à CKD.
Les deux entreprises indiquent qu’elles envisagent une prochaine collaboration préclinique et clinique dans d’autres domaines thérapeutiques, notamment dans l’immunothérapie du Cancer et la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age (DMLA).
Source : Néovacs