Novartis annonce une réduction de 2100 postes en Suisse d’ici 2022
Novartis a annoncé mardi un plan de restructuration entraînant la suppression planifiée de 2100 postes dans la production et les services internes en Suisse d’ici 2022. Le groupe pharmaceutique bâlois entend ainsi « poursuivre l’adaptation de son réseau de fabrication et de ses activités de services ».
Novartis poursuit ainsi sa stratégie consistant « à adapter son appareil industriel à son portefeuille de produits évoluant vers une diminution du nombre de produits de grandes séries afin de se concentrer davantage sur des médicaments spécialisés et personnalisés innovants ». Dans ce contexte, la société a déjà annoncé des réajustements de ses unités de production au Japon, aux Etats-Unis et dans d’autres pays. Concernant la Suisse, où Novartis conserve un important centre de production, une réduction nette d’environ 1000 postes à Bâle, à Schweizerhalle, à Stein et à Locarno est prévue d’ici 2022. Celle-ci tient compte de la construction récemment annoncée d’un site de production de thérapies cellulaires et géniques susceptible de créer 450 nouveaux postes à Stein.
Concernant l’organisation des activités de services, Novartis a établi en 2014 cinq centres de services mondiaux à Dublin (Irlande), Hyderabad (Inde), Kuala Lumpur (Malaisie), Mexico (Mexique) et Prague (République tchèque). En plus du transfert continu d’activités transactionnelles, Novartis prévoit également de commencer à transférer des capacités managériales vers ces centres de services. Conséquence, en Suisse, une réduction d’effectifs qui pourrait atteindre 700 postes d’ici 2022 est à prévoir, essentiellement sur le campus bâlois de la société.
Novartis indique avoir « d’ores et déjà invité les représentants du personnel et les cadres en Suisse au dialogue et à la consultation » et offrir « son soutien intégral à l’ensemble des collaborateurs concernés, y compris par la mise en place d’un centre de recherche d’emploi, par des réaffectations internes et externes, par un plan social et des plans de départ à la retraite anticipé ». Dans le contexte de l’investissement récemment annoncé dans un site de production de thérapies cellulaires et géniques à Stein, Novartis entend « former autant de collaborateurs touchés que possible pour qu’ils puissent travailler sur la nouvelle plateforme technologique ».
Source : Novartis