Noxxon : 1ers patients traités dans son étude de phase 1/2 sur NOX-A12 en association avec Keytruda®

Noxxon : 1ers patients traités dans son étude de phase 1/2 sur NOX-A12 en association avec Keytruda® Noxxon Pharma, société biopharmaceutique développant principalement des traitements contre le cancer ciblant le microenvironnement tumoral, a annoncé que les premiers patients ont été traités dans son étude clinique de Phase 1/2 menée chez des patients souffrant d’un cancer colorectal métastatique ou d’un cancer du pancréas métastatique, au Centre National des Maladies Tumorales (NCT) de Heidelberg en Allemagne.

Le but de cette étude est d’évaluer la sécurité et les effets de NOX-A12 (olaptesed pegol) en monothérapie sur l’infiltration de cellules immunitaires dans les tumeurs, ainsi que la sécurité et l’efficacité de NOX-A12 en association avec le Keytruda® (pembrolizumab), un anticorps inhibiteur de point de contrôle qui bloque le récepteur 1 de mort cellulaire programmée (PD-1) commercialisé par Merck & Co./MSD.

Noxxon et Merck & Co./MSD ont élaboré conjointement le plan de l’étude clinique à deux bras (ClinicalTrials.gov; Identifier: NCT03168139), composé de deux parties : d’abord, NOX-A12 est administré en monothérapie aux patients pendant deux semaines, qui reçoivent ensuite la combinaison NOX-A12 et Keytruda® (pembrolizumab) pendant une durée pouvant aller jusqu’à deux ans. Le protocole de cette étude de phase 1/2 ouverte prévoit de recruter 20 patients au total, dont 10 atteints du cancer du pancréas métastatique et 10 atteints du cancer colorectal métastatique.

Deux patients ont désormais terminé la première partie de l’étude au cours de laquelle ils ont reçu NOX-A12 en monothérapie pendant deux semaines pour l’évaluation de sa sécurité. Des biopsies tumorales ont été effectuées chez ces patients avant et après le traitement par NOX-A12 pour analyser la capacité de NOX-A12 à moduler le microenvironnement tumoral, y compris le nombre de lymphocytes T présents dans les tumeurs. Ainsi, cette première partie pourrait fournir des données cliniques pour étayer l’applicabilité potentielle des combinaisons thérapeutiques avec NOX-A12, non seulement avec des inhibiteurs de point de contrôle, mais aussi avec d’autres traitements utilisant des lymphocytes T (par ex. les cellules porteuses d’un récepteur chimérique CAR-T). En cas de résultats positifs, cette intervention pourrait potentiellement devenir une thérapie disruptive applicable à un large éventail de cancers. Les deux patients ayant terminé la première partie de l’étude sont maintenant passés à la deuxième partie (traitement de NOX-A12 en combinaison avec Keytruda®). Les données intermédiaires des 20 patients inclus dans la première partie sont attendues pour le 2e trimestre 2018, et les premières données sur les taux de réponses au 4e trimestre 2018.

« Nous croyons que notre produit phare, NOX-A12, a le potentiel de transformer les cancers aujourd’hui résistants aux inhibiteurs de point de contrôle en cancers réceptifs à ces traitements. Nous tenons à remercier le Centre National des Maladies Tumorales (NCT) de Heidelberg en Allemagne pour l’excellent démarrage de l’étude, qui nous fournira les premières données testant cette hypothèse chez l’homme », déclare Jarl Ulf Jungnelius, Directeur médical chez NOXXON Pharma. « Nos interactions avec l’équipe de Merck et les données précliniques solides que nous avons recueillies attestent du potentiel de NOX-A12 comme composante future d’un traitement innovant pour les patients souffrant de cancers colorectaux et du pancréas. »

Source : Noxxon