Noxxon présente les résultats actualisés de son étude de combinaison de phase I/II NOX-A12 / Keytruda®
Noxxon a annoncé la présentation de la dernière mise à jour des résultats cliniques de son étude de phase I/II évaluant NOX-12 en association avec Keytruda® (pembrolizumab) chez des patients atteints d’un cancer colorectal ou du pancréas métastatique à microsatellites stables, dans le cadre d’un poster présenté au congrès annuel de l’Association Américaine de Recherche contre le Cancer (AACR).
Cet essai a permis de confirmer que le NOX-A12 est bien toléré et ne présente pas de risques pour la santé de patients souffrant d’un cancer avancé, tant en monothérapie qu’en association avec le pembrolizumab. L’association de NOX-A12 et de pembrolizumab a induit une réponse immunitaire, stabilisé la maladie chez 25 % des patients et prolongé la période de traitement par rapport aux traitements précédents chez 35 % des patients. Le taux de survie totale a atteint 48 % à 6 mois et 33 % à 12 mois. Compte tenu de l’action de NOX-A12 chez les patients, dont le système immunitaire est déficient, présentant une charge tumorale lourde et pour lesquels plusieurs protocoles de traitement ont échoué, ces résultats soutiennent la poursuite du développement clinique de cette molécule dans ces indications graves.
Comme annoncé initialement en décembre 2018, cette étude de phase I/II menée chez des patients atteints d’un cancer colorectal ou du pancréas visait l’évaluation de l’effet de l’inhibition de la chimiokine CXCL12 par NOX-A12 sur l’inversion du statut immunosuppresseur du microenvironnement tumoral, élargissant ainsi potentiellement le champ d’application des inhibiteurs de points de contrôle à ces indications. Des biopsies des métastases du foie ont également été prélevées avant et après une phase de monothérapie de deux semaines avec NOX-A12, comme prévu par le protocole de traitement. S’ensuivait une phase de traitement en combinaison durant laquelle les patients recevaient des cycles de NOX-A12 et de pembrolizumab jusqu’à ce qu’une progression de la maladie ou une toxicité non acceptable soit détectée.
« Si l’on considère que les inhibiteurs de points de contrôle n’avaient jusqu’ici eu aucun effet dans ces indications, les résultats de cet essai mettent en évidence le potentiel réel de NOX-‑A12 pour cibler le microenvironnement tumoral et permettre l’action du pembrolizumab », déclare Aram Mangasarian, Président Directeur Général de Noxxon. « Ces résultats témoignent fortement en faveur d’un essai randomisé à plus grande échelle avec une population de patients moins avancée, ce que nous avons l’intention de réaliser avec un partenaire. Dans l’intervalle, nous continuerons de suivre l’évolution des patients et la progression de la maladie ».
« En tant que médecin ayant soigné des patients souffrant de cancers du pancréas et colorectal, ces données soutiennent l’effet potentiel de l’association de NOX-A12 avec le pembrolizumab, ce qui représente une avancée significative pour les patients atteints de ces cancers et dont les options sont extrêmement limitées », ajoute le Dr Jarl Ulf Jungnelius, Directeur Médical de Noxxon.
Le poster intitulé « Clinical outcome and safety in patients with microsatellite-stable, metastatic colorectal or pancreatic cancer treated with the CXCL12 inhibitor NOX-A12 in combination with PD-1 checkpoint inhibitor pembrolizumab » (résultats d’efficacité et d’innocuité chez des patients souffrant de cancer du pancréas et colorectal métastatique à microsatellites stables traités par l’inhibiteur de CXCL12, NOX-A12, en association avec l’inhibiteur du point de contrôle PD-1 pembrolizumab), a été présenté par le Directeur médical de Noxxon, Jarl Ulf Jungnelius, le lundi 1er avril entre 13h00 et 17h00, heure locale, et est disponible sur le site internet de Noxxon.
Source : Noxxon