Oncologie : Sanofi va évaluer la sécurité et l’efficacité d’un nouveau candidat expérimental, THOR-707, en association avec KEYTRUDA®
Sanofi a conclu un accord avec Merck & Co (connu sous le nom de MSD en dehors des États-Unis et du Canada) pour la conduite d’un essai clinique de phase II visant à évaluer la sécurité, la pharmacocinétique et l’efficacité préliminaire de THOR-707, un candidat IL-2 non-alpha hautement différencié qui pourrait devenir le meilleur de sa classe pharmacothérapeutique, associé ou administré en séquence avec le KEYTRUDA® (pembrolizumab) de MSD à des patients atteints de différents cancers.
Aux termes de cet accord, Sanofi se chargera de la conduite des essais cliniques, tandis que MSD fournira le KEYTRUDA.
« Nous pensons que THOR-707 a le potentiel de devenir un médicament qui jettera les bases de la nouvelle génération des traitements en immuno-oncologie », a précisé Peter Adamson, Responsable Monde, Développement en oncologie et Innovation en pédiatrie de Sanofi. « Cette collaboration avec MSD nous permettra de déterminer si THOR-707 peut potentialiser et renforcer l’efficacité de KEYTRUDA, et améliorer les résultats cliniques des patients atteints d’un cancer. »
THOR-707 est actuellement évalué par Sanofi dans le cadre d’un essai clinique de phase I multicentrique, en ouvert, d’escalade de dose et d’expansion de ses indications. Cette étude a pour but d’évaluer la sécurité et la tolérance de THOR-707 et de déterminer la dose qu’il sera recommandé d’administrer en phase II, soit en monothérapie, soit en association avec des anticorps anti-PD-1 et anti-EGFR.
En plus de tester THOR-707 en association avec KEYTRUDA, Sanofi mène des essais cliniques distincts en vue d’évaluer l’activité de ce nouvel agent biologique en association avec d’autres anticorps anti-PD-1, comme Libtayo® (cemiplimab-rwlc), ainsi qu’avec des anticorps anti-EGFR et anti-CD38, pour le traitement de différents types de tumeurs solides.
Dans le cadre d’études précliniques, THOR-707 a montré qu’il peut induire une expansion des lymphocytes T CD8+ débouchant sur des effets antitumoraux, à la fois en monothérapie et en association avec un anticorps monoclonal anti-PD1.
Il s’agit de la première molécule issue de la plateforme Synthorin, la plateforme unique d’expansion de l’alphabet génétique de Sanofi qui a le potentiel de permettre le développement d’une nouvelle génération de médicaments de précision en oncologie et en immunologie.
Source : Sanofi