Onxeo : publication dans le British Journal of Cancer des résultats finaux de DRIIV, étude à dose croissante de phase 1 d’AsiDNA™
Onxeo a annoncé aujourd’hui la publication dans le British Journal of Cancer des résultats finaux de DRIIV, étude à dose croissante de phase 1 d’AsiDNA™, son inhibiteur « first-in-class » de la réparation de l’ADN tumoral, administré par voie intraveineuse (IV). L’étude DRIIV a eu un rôle décisif pour démontrer le bon profil de tolérance et l’activité d’AsiDNA™ administré par IV. La dose active optimale pour le traitement d’association a été établie à 600 mg et est utilisée aujourd’hui pour l’évaluation d’AsiDNA™ en association avec des chimiothérapies (étude DRIIV-1b) et avec un inhibiteur de PARP (étude REVOCAN).
Cette étude ouverte à dose croissante a été menée dans 4 centres en France et en Belgique (Institut Curie —Paris, Institut Claudius Régaud IUCT—Oncopôle Toulouse, Centre Léon Bérard—Lyon et Institut Jules Bordet—Bruxelles).
« Je tiens à remercier chaleureusement les équipes d’Onxeo et celles des quatre centres d’oncologie renommés qui ont permis aux patients un accès le plus rapide possible à AsiDNA™ dans cette étude clinique qui constituait une étape clé pour Onxeo », a commenté Olivier de Beaumont, directeur médical d’Onxeo. « DRIIV a confirmé le profil de tolérance favorable d’AsiDNA™ et a validé son activité dans les cellules tumorales des patients au travers de l’activation marquée de ses cibles. De plus, la dose active optimale de 600 mg a été déterminée et est actuellement utilisée dans nos études en cours avec AsiDNA™ en association. Grâce à son mécanisme d’action unique de leurre agoniste, AsiDNA™ a à la fois la capacité d’agir en synergie avec divers agents endommageant l’ADN et d’abroger la résistance à des thérapies ciblées comme les inhibiteurs de PARP. Nous sommes impatients de pouvoir annoncer, dans les prochains mois, les résultats topline de DRIIV-1b, extension de DRIIV qui évalue l’intérêt clinique d’AsiDNA™ en association avec le carboplatine et le paclitaxel, et, début 2021, les premières données de REVOCAN, étude visant à démontrer que l’association d’AsiDNA™ à niraparib stoppe la résistance tumorale à cet inhibiteur de PARP dans le cancer de l’ovaire en récidive. »
La publication intitulée « A Phase 1 dose-escalation study to evaluate safety, pharmacokinetics and pharmacodynamics of AsiDNA, a first-in-class DNA repair inhibitor, administered intravenously in patients with advanced solid tumours » (Une étude à dose croissante de phase 1 évalue la tolérance, les caractéristiques pharmacocinétiques et pharmacodynamiques d’AsiDNA, un inhibiteur « first-in-class » de la réparation de l’ADN, administré par voie intraveineuse chez des patients présentant des tumeurs solides avancées) est disponible sur le site internet du British Journal of Cancer.
L’objectif principal de cette étude ouverte à dose croissante était d’établir les toxicités limitant la dose et de déterminer la dose maximum tolérée d’AsiDNA™ administré par voie intraveineuse. Elle avait aussi pour objectif d’évaluer le profil de tolérance du candidat-médicament, ses paramètres pharmacocinétiques et pharmacodynamiques, ainsi que les données préliminaires d’efficacité. Vingt-deux patients atteints de tumeurs solides avancées et en échec après plusieurs traitements anti-tumoraux ont reçu une dose de charge d’AsiDNA™ pendant trois jours consécutifs, suivis d’une perfusion hebdomadaire d’une heure au cours de cycles de 21 jours. Lors de chaque cycle suivant, AsiDNA™ a été administré chaque semaine et ce jusqu’à la progression de la maladie, ou jusqu’à un niveau de toxicité inacceptable, ou sur décision du patient.
L’activité biologique a été mise en évidence par l’augmentation de γH2AX et pHSP90, deux biomarqueurs intra-tumoraux de l’ADN-PK, l’une des protéines de réparation de l’ADN ciblées par AsiDNA™. Le profil de tolérance favorable du candidat-médicament a été confirmé, dans la mesure où 90% de tous les effets indésirables liés au produit sont des effets non spécifiques de grade 1 et 2. La dose maximale tolérée de 1 300 mg n’a pas été atteinte. La dose de 600 mg a été déterminée comme étant la dose biologique optimale pour le développement ultérieur du produit, compte tenu des profils de tolérance et pharmacocinétique favorables, ainsi que de la forte activation des cibles constatée à ce niveau de dose. La maladie a été stabilisée chez deux patients atteints d’un cancer colorectal avancé.
Source : Onxeo