Collaboration de recherche entre DBV Technologies et l’Hôpital Mount Sinai
DBV Technologies a annoncé mardi la signature d’un partenariat avec le Jaffe Food Allergy Institute de l’école de médecine d’Icahn du Mount Sinaï Hospital à New York pour la mise en place d’une collaboration de recherche portant sur le mécanisme induit par Viaskin® lors de l’immunothérapie par voie épicutanée (EPIT®).
Les docteurs Cecilia Bérin et Hugh Sampson seront les investigateurs principaux de ce programme de recherche. Dr Sampson est également directeur du Jaffe Food Allergy Institute, dont la mission est d’offrir une meilleure compréhension et d’améliorer la science fondamentale, la recherche clinique et les efforts d’éducation dans le domaine des allergies alimentaires.
« La mise en place d’un partenariat avec le Mount Sinaï permettra une meilleure connaissance de notre méthode d’immunothérapie épicutanée. Au cours des derniers mois, nous avons en place des partenariats de premier plan portant sur la méthode développée par DBV, l’immunothérapie spécifique épicutanée (EPIT), ce qui reflète la valeur scientifique et médicale de cette approche. L’accord annoncé aujourd’hui aidera également DBV dans la conception de ses études cliniques ainsi que dans l’indentification des patients répondeurs. Nous sommes extrêmement fiers de pouvoir travailler avec les docteurs Hugh Sampson et Cécilia Bérin dans le cadre d’un programme de recherche de cette envergure. », commente le Dr. Pierre-Henri Benhamou, Président Directeur Général de DBV Technologies
Le programme de recherche se déroulera sur une période de 18 mois. L’objectif de l’étude est de démontrer l’efficacité de l’EPIT sur les manifestations gastro-intestinales induites par l’allergie alimentaire. Une première étude, réalisée chez la souris, teste la méthode EPIT® comme traitement de l’anaphylaxie induite lors de l’alimentation, en comparaison avec l’immunothérapie par voie orale (OIT). Une deuxième étude portera sur le mécanisme d’induction de la tolérance, en particulier l’importance du milieu immunologique de la peau et le mécanisme d’induction des cellules T régulatrices dans le développement de la tolérance.
Aux Etats-Unis, 1,1 % de la population, soit environ 3 millions de personnes, est allergique à l’arachide et on constate près de 100 à 150 décès par an. Cette allergie affecte à la fois les adultes et les enfants – au Royaume-Uni, elle touche, selon des estimations, 1,8 % des jeunes enfants. La prévalence de l’allergie à l’arachide dans les autres pays occidentaux (Canada, France et Espagne) a été largement étudiée par les scientifiques et oscille entre 0,9 et 1,5 %. Elle est considérée comme persistante. De nombreuses études indiquent que moins de 20 % des enfants risquent de développer une allergie à l’arachide. En outre, c’est la plus sévère de toutes les allergies alimentaires courantes (par exemple, lait et œuf).
Source : DBV Technologies