PeptiMimesis reçoit une seconde tranche de financement pour développer son portefeuille de peptides transmembranaires
PeptiMimesis, biotech basée à Strasbourg et dédiée au développement de peptides transmembranaires thérapeutiques, vient d’annoncer que Cap Innov’Est, un fonds d’amorçage régional, a libéré €0,7M ($0.74M), la seconde tranche de son investissement sécurisé en 2016. Un effet levier sera réalisé avec des fonds non-dilutifs afin d’atteindre plus d’un million d’euros ($1.05M) pour soutenir les prochaines étapes de développement de la société.
En moins d’un an, la société a réalisé le travail préparatoire à la sélection de son premier candidat thérapeutique, identifié grâce à sa plateforme propriétaire unique. PeptiMimesis peut désormais faire progresser son portefeuille avec la nomination d’un candidat HER2 ciblant les métastases cérébrales dérivées du cancer du sein. Cela renforce sa position de leader à la pointe de la recherche dans le domaine des peptides transmembranaires comme nouvelle génération d’agents thérapeutiques.
« PeptiMimesis entre dans un moment clé de son développement; cet investissement est essentiel à l’avenir de la société », souligne Jean-François Rax, Directeur d’investissement chez Cap Innov’Est. « Nous sommes fiers d’être le premier partenaire financier à avoir soutenu le lancement et le développement global de cette société innovante. »
« Nous sommes ravis d’avancer vers cette nouvelle étape du développement des peptides transmembranaires comme agent thérapeutique », ajoute Marjorie Sidhoum, présidente de PeptiMimesis. « Cet apport de fonds va contribuer significativement à la création de valeur autour du portefeuille de la société et plus particulièrement pour son programme HER2 visant les métastases cérébrales du cancer du sein. »
Avec 10 à 16% de cas de métastases cérébrales, le cancer du sein représente la seconde cause la plus fréquente de métastases du cerveau, après le cancer du poumon. Les études ont identifié le sous-groupe des cancers du sein triple négatifs et positifs pour le sous-type 2 du récepteur de facteur de croissance épithélial (HER2) comme ayant un risque accru de développer des métastases du cerveau. En effet, près de la moitié des patientes qui développent un cancer du sein métastatique HER2 positif, présente des métastases au cerveau. Les options de traitement pour ces patientes sont très limitées.
Source : PeptiMimesis