Pfizer prévoit d’investir plus de 520 millions d’euros pour soutenir la production et la recherche en France
Pfizer vient d’annoncer son intention d’investir plus de 520 millions d’euros dans le cadre d’un plan d’investissement sur cinq ans en France dans le secteur de la science et de la santé, en renforçant notamment les capacités de production sur le territoire et en stimulant la recherche et l’innovation dans plusieurs aires thérapeutiques. « Pfizer poursuit son engagement à apporter des avancées médicales aux patients dans le monde entier et se réjouit d’investir en France, où la valeur de l’innovation est reconnue et la croissance dans le secteur de la santé encouragée », précise Albert Bourla, président exécutif de Pfizer.
Dans le but de poursuivre collectivement la lutte contre la pandémie actuelle, Pfizer a signé une lettre d’intention avec Novasep, un fabricant français, pour soutenir la chaîne d’approvisionnement mondiale de son inhibiteur de protéase contre la COVID-19.
Novasep, partenaire déjà référencé de Pfizer, fabriquera l’ingrédient pharmaceutique actif (API) du médicament Pfizer. L’entreprise française rejoint ainsi le réseau mondial de fournisseurs de Pfizer engagés dans la production de ce médicament, qui sont répartis sur trois continents et dont l’objectif est de produire jusqu’à 120 millions de boîtes dans le monde en 2022.
Pour faciliter l’implication de Novasep dans le processus, les activités de transfert technique, de développement sur site et d’installation des équipements vont commencer immédiatement. Pfizer prévoit que l’usine de Novasep à Mourenx, en France, commencera à contribuer à la chaîne d’approvisionnement de l’inhibiteur de protéase contre la Covid-19 dès le troisième trimestre 2022, avant de s’étendre à d’autres usines de Novasep, afin d’augmenter considérablement les volumes en 2023.
Pfizer prévoit également d’investir dans la R&D par le biais de collaborations de recherche préclinique et le financement par capital-risque dans des sociétés de biotechnologie françaises. Ce plan répond à l’objectif que s’est fixé la France de renforcer sa capacité d’innovation et de recherche biomédicale de premier plan à travers des pôles d’excellence de classe mondiale (qui intègrera des collaborations académiques, hospitalières, industrielles et des infrastructures de recherche). Les principaux domaines d’intérêt seront l’oncologie, les maladies rares, l’ARNm et les maladies autoimmunes.
De plus, Pfizer souhaite travailler avec les établissements de santé en France pour augmenter de manière significative le nombre de patients inscrits dans ses essais cliniques au cours des cinq prochaines années. Cette démarche est soutenue par l’engagement continu du pays à vouloir simplifier les programmes d’accès précoce aux médicaments innovants, et permettre ainsi l’accès plus rapide aux patients en France dont les besoins médicaux ne sont pas couverts aujourd’hui. L’investissement porterait sur des molécules du pipeline de l’entreprise, dans les maladies rares et l’oncologie dans un premier temps.
Source : Pfizer France