Plan Alzheimer : Nicolas Sarkozy dresse le premier bilan
Nicolas Sarkozy a présidé, à l’Élysée le 2 février, une réunion d’étape du plan Alzheimer, en présence de Brice Hortefeux et de Roselyne Bachelot. Lancé en février, le Plan Alzheimer 2008-2012 est doté d’une enveloppe de 1,6 milliard d’euros.
Le président de la République a souhaité marquer le premier anniversaire du Plan Alzheimer en tenant à l’Élysée une réunion de suivi. Il a salué les premiers résultats obtenus et a souligné qu’il « comptait sur l’engagement des administrations et opérateurs concernés pour faire du Plan Alzheimer une réalité pour les patients et les familles ». Lancé en février 2008, le plan Alzheimer prévoit une enveloppe de 1,6 milliard d’euros répartie sur cinq ans et financée en quasi-totalité par les franchises médicales. Le dispositif met l’accent sur la recherche et l’amélioration de la prise en charge des malades.
Des réalisations concrètes sur le terrain
Florence Lustman, en charge du suivi du plan, a mis l’accent sur « les réalisations concrètes qui se voient sur le terrain », citant notamment les 22 projets de recherche sélectionnés en 2008 et la mise en place d’une fondation spécialisée.
Pour Arlette Meyrieux, présidente de l’association France Alzheimer, « les choses ont bougé, la machine administrative s’est mise en marche et certains organismes ou structures ont été mis sur pied. » Elle a toutefois soulevé les « difficultés journalières auxquelles sont confrontées les familles sur le terrain. » « J’ai demandé au président de la République d’accélérer certaines mesures, notamment la formation des familles et l’hébergement temporaire », a-t-elle déclaré.
Un enjeu européen
Durant la Présidence française de l’Union européenne, la lutte contre la maladie d’Alzheimer est devenue un enjeu européen. Lors de la clôture de la conférence « L’Europe contre la maladie d’Alzheimer », organisée à Paris les 30 et 31 octobre 2008, Nicolas Sarkozy avait préconisé un engagement résolu de l’Union européenne dans la lutte contre la maladie selon les trois axes majeurs du plan français : partages d’expériences sur les soins pour améliorer la prise en charge des malades et des aidants ; connaître la maladie avec un développement fort de la recherche ; informer et sensibiliser le grand public et promouvoir une réflexion et une démarche éthiques.
Source: communiqués de l’Elysée et du Premier ministre