Pour Roselyne Bachelot, l’hôpital « n’est pas une entreprise »
Invitée dimanche du grand jury RTL/Le Figaro/LCI, Roselyne Bachelot a défendu son projet de loi « Hôpital, patients, santé, territoire » dont le texte est examiné par les députés depuis le 10 février dernier. Pour la ministre de la Santé, l’hôpital « n’est pas une entreprise » mais un service public de santé.
Devant le grand jury RTL-Le Figaro-LCI, la ministre de la Santé a assuré que sa réforme avait pour but de donner « un véritable pouvoir aux médecins » dans les établissements. « L’hôpital n’est pas une entreprise, c’est un service public de santé, c’est la vision que je veux défendre », a souligné la ministre.
Un patron pour l’hôpital
La ministre a insisté sur le rôle du directoire de l’hôpital dont le vice-président sera « un médecin ». Le « projet de l’hôpital, c’est un projet médical, élaboré par la commission médicale d’établissement ». Pour la ministre « le directeur est un patron qui met en oeuvre le projet élaboré par les médecins ».
Pas de carte hospitalière
« Il n’y a pas de carte hospitalière, nous ne fermons aucun hôpital », a par ailleurs déclaré dimanche Roselyne Bachelot qui a précisé que « des partenariats à travers des communautés hospitalière de territoire » permettront d’assurer la qualité des soins et que les cliniques auront la possibilité de « participer à des missions de service public. »
Lutte contre les déserts médicaux
Au sujet des déserts médicaux, la ministre de la Santé a réaffirmé sa préférence pour la liberté d’installation des médecins et propose « de jouer sur la formation» en augmentant lu numerus clausus à 8 000 étudiants reçus à la fin de la première année de médecine.
Pour écouter l’intervention de Roselyne Bachelot invitée du grand jury RTL