Poxel : de nouveaux résultats de preuve de concept précliniques du PXL770 dans le traitement de la NASH
Poxel a annoncé que de nouveaux résultats précliniques de preuve de concept pour le PXL770 dans le traitement de la NASH ont été présentés à l’occasion du 3ème congrès annuel mondial de la NASH, qui s’est tenu à Londres les 10 et 11 février 2020. Ces résultats mettent en évidence le potentiel du PXL770 en tant que nouvelle approche de traitement de la NASH, améliorant des défauts clefs concourant à la physiopathologie de cette maladie.
L’inflammation est connue comme un élément essentiel de la physiopathologie de la NASH et un facteur majeur de la fibrogenèse. Les études déjà publiées semblent indiquer qu’au-delà de ses effets connus de suppression de la stéatose hépatique, la protéine kinase activée par l’adénosine monophosphate (AMPK) joue un rôle dans la modulation des réponses inflammatoires. Un modèle préclinique de NASH induit par l’alimentation (DIO-NASH) a montré que le traitement par le PXL770, un candidat clinique activateur direct de l’AMPK, diminuait l’inflammation hépatique observée lors de l’analyse histologique du foie. Outre la réduction des concentrations plasmatiques de la chémokine (MCP-1), des observations plus spécifiques ont montré la diminution de différents sous-types de cellules inflammatoires présentes dans le foie, dont les macrophages et lymphocytes-B, ce qui est corrélé avec la diminution des cellules monocytaires dans le foie. Cette amélioration du statut inflammatoire hépatique pourrait contribuer à l’amélioration concomitante de la fibrogenèse mesurée dans cette étude. Le PXL770 est actuellement en cours d’évaluation dans le cadre d’une étude pharmacocinétique et pharmacodynamique (PK/PD), et d’une étude d’efficacité et d’innocuité de phase IIa, dans le traitement de la NASH.
« Sur la base des résultats obtenus dans plusieurs modèles précliniques avec le PXL770 et de la littérature publiée, nous estimons que l’activation de l’AMPK pourrait jouer un rôle bénéfique sur les voies métaboliques et inflammatoires qui conduisent à des lésions hépatiques et à la NASH », déclare Thomas Kuhn, Directeur Général de Poxel. « Nous sommes impatients de voir si ce mécanisme innovant se traduit chez les patients alors que nous approchons de l’annonce de nouveaux résultats cliniques de notre étude pharmacocinétique et pharmacodynamique et de notre étude de phase IIa avec le PXL770, attendus respectivement au deuxième et au troisième trimestre 2020 ».
« Grâce à son mécanisme unique d’activation directe de l’AMPK, le PXL770 agit sur un régulateur central de l’énergie cellulaire », déclare le Docteur David Moller, Directeur Scientifique de Poxel. « Nos nouvelles données précliniques mettent en évidence le bénéfice potentiel du PXL770 à améliorer l’inflammation au niveau du foie, ce qui, en plus des effets démontrés sur la stéatose, pourrait expliquer l’amélioration de la fibrogenèse observée dans ce modèle. Cette étude confirme donc l’intérêt d’activer l’AMPK, qui permet de cibler les différents aspects de la physiopathologie de la NASH : stéatose, inflammation hépatique, ballonnement et fibrose ».
Le PXL770 se différencie en outre des autres molécules en développement dans les maladies hépatiques par son mécanisme d’activation de l’AMPK qui lui confère le potentiel de traiter également les pathologies associées à la NASH, en ciblant spécifiquement les facteurs de risques cardiovasculaires, tels que l’hyperglycémie, la résistance à l’insuline, la dyslipidémie et l’obésité.
Source : Poxel