Poxel : des résultats confirment le potentiel de l’Iméglimine pour traiter le diabète de type 2
Poxel, société biopharmaceutique développant des médicaments innovants pour traiter le diabète de type 2, a annoncé aujourd’hui la présentation de données scientifiques sur son principal candidat médicament, l’Iméglimine, au 6e congrès mondial « Targeting Mitochondria » qui s’est tenu à Berlin du 28 au 30 octobre 2015.
« L’Iméglimine a prouvé ses effets bénéfiques sur la sensibilité à l’insuline et sur l’insulino-sécrétion, les deux défauts majeurs du diabète de type 2. Ces nouvelles données démontrent l’impact positif de l’Iméglimine sur la chaîne respiratoire mitochondriale et procurent des informations de premier ordre sur son mécanisme d’action. », indique la société dans un communiqué. « Plus précisément, ces données montrent la capacité de l’Iméglimine à améliorer le fonctionnement de la chaîne respiratoire mitochondriale, entraînant de fait une amélioration de la sensibilisation à l’insuline et au glucose des organes cibles : les muscles, le foie et le pancréas. Ceci se traduit par une amélioration à la fois de la sensibilité à l’insuline et de la sécrétion d’insuline chez des patients souffrant de diabète de type 2. », poursuit-elle.
“Ces résultats démontrent très clairement le caractère innovant du mécanisme d’action de l’Iméglimine et illustrent les bénéfices qui peuvent être obtenus en ciblant la mitochondrie pour traiter le diabète de type 2”, commente Sébastien Bolze, Ph.D, Vice-Président Exécutif du Développement non Clinique et Directeur Scientifique de Poxel. « Nos données confirment à nouveau le profil unique de l’Iméglimine par rapport aux médicaments antidiabétiques actuellement sur le marché.”
Le diabète de type 2 vient récemment d’être reconnu comme une maladie mitochondriale. À l’occasion d’une communication orale intitulée “L’Iméglimine, un nouveau médicament antidiabétique oral ciblant la mitochondrie”, l’équipe scientifique de Poxel a explicité le potentiel de l’Iméglimine permettant d’améliorer la capacité de la mitochondrie à oxyder les acides gras en favorisant l’oxydation des substrats au niveau du complexe 2 de la chaîne respiratoire, tout en empêchant la surproduction subséquente de radicaux libres liée au transport reverse des électrons. L’Iméglimine a donc démontré qu’il ciblait la dysfonction mitochondriale, restaurant ainsi un flux normal des électrons tout au long de la chaîne respiratoire.
Ce mécanisme se traduit par des bénéfices métaboliques pour les patients, tels qu’une amélioration de l’action de l’insuline dans les tissus périphériques et une insulino-sécrétion glucose-dépendante. Poxel a démontré, au cours de sept études de Phase 2 à ce jour, la concrétisation de ces bénéfices par une réduction significative de l’hémoglobine glyquée et par celle d’autres paramètres glycémiques tels que la glycémie à la jeun et la glycémie post-prandiale.
Les résultats présentés à ce congrès mondial sur la mitochondrie ont également porté sur la capacité de l’Iméglimine à retarder l’ouverture du port de transition de perméabilité mitochondriale (mPTP), permettant de prévenir la mort cellulaire induite par des formes variées de stress oxydant incluant l’excès de glucose, tel que démontré dans des cellules endothéliales et des cellules d’îlots pancréatiques humains exposées à de fortes concentrations de glucose.
« En abordant ainsi la dysfonction mitochondriale comme cause sous-jacente de la maladie diabétique de type 2, il est fort probable que le mécanisme d’action de l’Iméglimine permette de procurer des bénéfices à long terme au regard des complications micro-et macrovasculaires, à l’origine des causes les plus importantes de morbidité et de mortalité de cette maladie dévastatrice. L’Iméglimine, avec ces propriétés ciblant la mitochondrie, représente une approche unique pour retarder la progression du diabète de type 2 et l’apparition des complications. », estime ainsi la société.
Source : Poxel