Publicitaires et chaînes TV s’engagent à promouvoir une alimentation saine
Les représentants des professionnels de l‘audiovisuel et de la publicité ont signé mercredi matin une charte qui vise à promouvoir une alimentation et une activité physique dans les programmes télévisés. Pour autant, le texte n‘apporte pas de restrictions dans les publicités destinées au jeune public.
Les signataires ont été accueillis ce matin par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, la ministre de la culture Christine Albanel ainsi que Michel Boyon, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). A travers cette charte, le CSA et les professionnels de la télévision (régies publicitaires, auteurs et réalisateurs d’émissions, producteurs et distributeurs de programmes audiovisuels, annonceurs) se sont engagés dans « une démarche de soutien à la politique nationale de santé publique en direction notamment des plus jeunes. »
Une démarche « qualité » renforcée
Les annonceurs vont ainsi procéder, dans le cadre de l’Association professionnelle des responsables des relations avec les pouvoirs publics (ARPP) qui réunit l’interprofession publicitaire, à une réévaluation des règles déontologiques sur le contenu des messages publicitaires en direction des enfants.
Des campagnes de santé publique
Par ailleurs, les chaînes et leurs régies publicitaires accorderont des conditions tarifaires adaptées aux campagnes collectives de promotion des produits sains et aux messages de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes). Autre engagement, la diffusion, notamment auprès du plus jeune public, de programmes sur l’alimentation et l’activité physique (recettes de cuisine, mise en valeur de certains aliments, émissions sur le goût, mise en pratique des repères nutritionnels, etc.)
Les chaînes feront aussi une promotion régulière du site « www.mangerbouger.fr » ou de tout autre site émanant du ministère de la santé et des établissements placés sous sa tutelle délivrant des informations relatives à la santé. Quant au CSA, il est chargé du suivi de la mise en œuvre de cette charte et l’ARPP exercera un contrôle systématique avant diffusion à la télévision de chaque publicité.
Pas de restrictions dans les publicités visant le jeune public
Néanmoins, le texte ne limite pas les publicités dans les programmes jeunesse pour les produits alimentaires susceptibles de favoriser l’obésité comme l’avait initialement souhaité Mme Bachelot. Les annonceurs s’engagent simplement à renforcer la démarche « qualité » de la publicité en direction des enfants.