Sanofi et Alnylam mettent un terme à la phase « Recherche et Options » de leur alliance dans les maladies rares
Sanofi et Alnylam sont convenues de mettre un terme à la phase « Recherche et Options » de l’alliance que les deux entreprises ont nouée en 2014 en vue du développement d’agents thérapeutiques ARNi pour le traitement de maladies génétiques rares. Les principales modalités de leur collaboration concernant le patisiran, le vutrisiran (ALN-TTRsc02) et le fitusiran, annoncées précédemment, restent inchangées.
Dans le cadre de cet accord, Alnylam va poursuivre le développement d’un agent expérimental supplémentaire pour le traitement d’une maladie génétique rare pas encore divulguée, jusqu’aux études pouvant permettre d’envisager le dépôt d’une demande de nouveau médicament expérimental (IND, Investigational New Drug). Sanofi sera responsable de la poursuite potentielle de son développement et de sa commercialisation. S’il est approuvé, Alnylam sera éligible à des redevances à deux chiffres sur les ventes mondiales nettes.
« Notre alliance avec Alnylam a permis de développer avec succès un médicament important pour les patients atteints d’amylose héréditaire à transthyrétine et a également débouché sur le développement d’une molécule qui fait actuellement l’objet d’essais cliniques pivots chez des patients souffrant d’hémophilie », a indiqué John Reed, Responsable Monde de la Recherche et Développement de Sanofi. « La clôture de cette phase du programme avec Alnylam n’infléchit en aucune façon notre volonté de continuer de développer des thérapies pour les patients atteints de maladies rares ainsi que de maladies rares du sang. »
Par ailleurs, les deux entreprises sont convenues de modifier certaines modalités du contrat de prise de participation de Sanofi au capital d’Alnylam, de manière à donner à Sanofi la possibilité de lever l’engagement de conservation des titres Alnylam en sa possession, sous réserve de certaines restrictions sur leur négociation entres autres dispositions.
Source : Sanofi