Sanofi et UCB vont collaborer dans les maladies auto-immunes
Sanofi et le groupe biopharmaceutique UCB ont annoncé mardi la signature d’une collaboration scientifique et stratégique de recherche et développement de petites molécules anti-inflammatoires innovantes pour le traitement potentiel d’un large éventail de maladies auto-immunes, dans des domaines tels que la gastro-entérologie et l’arthrose.
« Les maladies auto-immunes affectent les patients mais aussi leurs familles et leurs collectivités et pèsent lourdement sur l’économie des pays. Méconnues, ces maladies représentent un important fardeau pour la santé publique », a déclaré le docteur Elias Zerhouni, Président Monde, R&D de Sanofi. « Avec UCB, nous allons nous attacher à relever un défi scientifique en immunologie et multiplier les chances d’accélérer la recherche et le développement de futures thérapies. »
« Nous unissons la vaste expertise et les solides capacités et ressources de Sanofi aux compétences de recherche de pointe d’UCB. Ensemble, nous pouvons optimiser nos chances de traiter des maladies, actuellement traitées par des agents biologiques, au moyen de petites molécules et d’apporter ce faisant des bénéfices à des millions de personnes souffrant de maladies graves », a indiqué Ismail Kola, Président d’UCB NewMedicines.
UCB NewMedicines, la Division Recherche d’UCB, emploie une méthode innovante pour identifier des petites molécules, modulatrices d’une voie biologique de signalisation sur laquelle des agents biologiques administrés par voie parentérale se sont montrés hautement efficaces chez les patients. Une équipe dédiée de scientifiques sera constituée sous l’égide de Sanofi et d’UCB. Ils joindront leur expertise dans le cadre d’une collaboration de recherche et de développement afin de caractériser et d’identifier de nouvelles thérapies potentielles.
En vertu des modalités de l’accord, Sanofi et UCB vont partager à parité les coûts et les bénéfices. UCB pourra percevoir de Sanofi un montant initial et des paiements d’étapes correspondant à des phases de développement pré-clinique et clinique, pouvant dépasser 100 millions d’euros.
Source: Sanofi