Sanofi : la FDA des États-Unis accorde une procédure accélérée au candidat-vaccin contre les infections à Chlamydia

Sanofi a annoncé que la Food and Drug Administration des États-Unis a accordé une procédure accélérée au candidat-vaccin à ARNm de Sanofi pour la prévention des infections à Chlamydia (ou chlamydiose). Cette décision repose sur le fait que le candidat-vaccin a le potentiel de remédier à des infections graves et de répondre à un besoin de santé publique encore non pourvu.

Le candidat-vaccin est conçu pour protéger contre les infections primitives des voies génitales et les réinfections par la bactérie Chlamydia trachomatis. Après un programme pré-clinique prometteur, Sanofi prévoit le lancement d’une étude clinique de phase I/II randomisée dans le but d’évaluer l’immunogénicité et la sécurité du candidat-vaccin contre les infections à Chlamydia, chez des adultes âgés de 18 à 29 ans. Celle-ci devrait débuter dans les prochains jours.

Jean-François Toussaint, Responsable Monde, R&D Vaccins : « Des millions de personnes sont actuellement porteuses d’une chlamydiose non-diagnostiquée, car il s’agit le plus souvent d’une infection asymptomatique qui, en l’absence de traitement, peut aussi avoir des conséquences sanitaires à long terme particulièrement graves.    Les antibiotiques prescrits pour le traitement de la chlamydiose n’ont pas permis de contrôler la hausse des taux d’infection. Avec ce programme, notre but est de rendre les infections à Chlamydia évitables par la vaccination. »

Causée par la bactérie Chlamydia trachomatis, la chlamydiose est une infection bactérienne courante de l’appareil reproducteur qui peut provoquer une infertilité et des complications obstétricales. En 2020, 129 millions de contaminations ont été recensées dans le monde et les taux d’infection les plus élevés ont été observés parmi les adolescents et les jeunes adultes (âgés de 15 à 29 ans).

Bien que cette infection puisse être traitée par des antibiotiques, plus de 80 % des cas sont asymptomatiques et, partant, non diagnostiqués et non traités, ce qui contribue à sa transmission. Dans la mesure où les programmes mis en place pour empêcher la hausse des taux d’infection se sont révélés insuffisants, il est par conséquent urgent pour la santé publique de disposer d’un vaccin préventif.

Le développement de ce candidat-vaccin s’inscrit dans le cadre du Translational Science Hub, un partenariat avec le gouvernement de l’État du Queensland, l’Université Griffith et l’Université du Queensland en Australie, qui fédère des chercheurs de renommée mondiale du Queensland avec des chercheurs de Sanofi, en France et aux États-Unis.

Source : Sanofi