Sanofi lance Place d’Avenir 2024 avec Mozaïk RH pour former 1600 alternants
Sanofi donne le coup d’envoi de la 4ème édition de son programme Place d’Avenir, en partenariat avec Mozaïk RH, qui vise à recruter et former 1 600 alternants, dont 10% issus des Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV).
Du 16 avril au 30 mai, d’Aubervilliers à Montpellier, Sanofi s’installera sur les places publiques de 8 villes pour aller à la rencontre de ses futurs alternants et leur proposer des coachings pour les entretiens, en présence de collaborateurs de l’entreprise et d’athlètes venant notamment de la Team Sanofi dans le cadre du partenariat avec Paris 2024. Place d’Avenir a été conçu pour lutter contre l’autocensure, en particulier chez les jeunes issus de QPV. En effet, 73% des jeunes Français se sont déjà résignés à ne pas candidater à un poste car ils pensaient n’avoir aucune chance d’être embauchés, comme le révèle une étude de l’Institut CSA Research pour Sanofi en partenariat avec la Fondation Mozaïk sur les jeunes et l’autocensure en matière d’emploi.
Florence Cauvet, Directrice People de Sanofi France : « Place d’Avenir est un programme unique en France et le symbole de l’engagement de Sanofi auprès des jeunes. Avec plus de 1 600 alternants recrutés chaque année, nous contribuons à former les futurs talents de l’industrie, de la recherche ou encore du digital. Nous sommes particulièrement fiers de notre partenariat avec Mozaïk RH qui permet d’ouvrir les portes de l’emploi à des jeunes qui, par manque d’expérience ou par crainte de discriminations, se contraignent à revoir leurs ambitions à la baisse. Avec Place d’Avenir, nous voulons dire à ces jeunes qu’ils ont toute leur place sur le marché du travail et en particulier chez Sanofi. »
Pour sa 4ème édition, Place d’Avenir évolue pour accompagner les jeunes dans leurs premiers pas sur le marché du travail
Depuis sa création en 2021, Place d’Avenir est d’abord un programme événementiel avec des rendez-vous de coaching et de job dating dans 8 villes où seront réunis des collaborateurs Sanofi et des jeunes de tous les horizons. Cette année, Place d’Avenir évolue pour offrir aux jeunes un accompagnement tout au long de leur parcours. L’objectif est d’apporter un autre regard sur les compétences des candidats au-delà de leurs savoir-faire purement techniques pour aussi valoriser leur savoir-être (les soft skills) comme l’esprit d’équipe, l’adaptabilité, la diplomatie, la créativité, le leadership ou encore la rigueur…
Ainsi, Place d’Avenir proposera aux jeunes inscrits sur placedavenir.fr un programme de coaching avant, pendant et après les événements locaux qui se tiendront du 16 avril au 30 mai partout en France. Des équipes formées d’un alumni Place d’Avenir, d’un manager Sanofi et d’un sportif de haut niveau proposeront aux candidats témoignages et conseils pour les aider à mieux préparer leurs entretiens.
Manque de confiance et discriminations continuent d’éloigner les jeunes de l’emploi
L’étude menée par CSA pour Sanofi et la Fondation Mozaïk auprès de 1 751 jeunes âgés de 18 à 24 ans, dont 213 issus des QPV, révèle que 73% des jeunes ont déjà renoncé à candidater à une offre d’emploi, pensant n’avoir aucune chance d’être sélectionné. Ce chiffre baisse à 67% chez les jeunes issus des QPV, une chute de 8 points par rapport à 2021, signe d’un volontarisme particulièrement marqué dans cette population.
Le manque d’expérience reste le principal facteur d’autocensure, mais des obstacles mentaux sont aussi observés tels que la peur, l’illégitimité et l’entre-soi. Pour les jeunes interrogés, l’accès à l’emploi reste freiné par de nombreux facteurs comme le manque de réseau, les préjugés et les discriminations. Illustration de ce phénomène, 72% des jeunes femmes interrogées estiment qu’à compétences égales, une femme a moins de chance d’être recrutée qu’un homme.
Afin de contourner ces jugements discriminatoires, 1 jeune sur 3 admet avoir déjà caché certaines de ses singularités ou caractéristiques d’identité pour conserver toutes ses chances d’être embauché. Certains préfèrent ne pas indiquer leur adresse dans leur intégralité et indiquer à la place un département ou une région. Aussi, une minorité choisit de ne pas indiquer les langues étrangères pratiquées dans le souci de ne pas donner d’indice sur leur origine. D’autres préfèrent ne pas montrer leur visage afin de se préserver des situations discriminantes.
Saïd Hammouche, Président fondateur du groupe Mozaïk – Fondation Mozaïk et Mozaïk RH : « Un alternant ou un stagiaire issu d’une famille où personne ne dispose des réseaux nécessaires va avoir du mal à se projeter dans une entreprise aussi prestigieuse que Sanofi. Il le fera d’autant moins en anticipant de la part du recruteur un refus lié au nom, à l’adresse, à l’apparence physique. La perte de confiance alimente alors le découragement. Avec Place d’avenir, nous renversons le problème ! Nous n’attendons pas que les candidats diplômés viennent à nous mais nous allons les chercher, notamment dans les quartiers. Nous les préparons, nous les mettons en relation. C’est un partenariat qui ouvre les horizons. »
Source : Sanofi