Santé animale : Boehringer Ingelheim entend devenir le numéro 1 mondial
Devenir, à terme, le numéro 1 mondial de la santé animale. Telle est l’ambition affichée par la direction du groupe Boehringer Ingelheim au lendemain de la finalisation du processus d’acquisition de Merial. Engagé en décembre 2015 et finalisé le 1er janvier 2017, ce rapprochement permet d’unir les forces de deux acteurs majeurs de la santé animale.
« La fusion de deux leaders mondiaux est un processus complexe. Le rapprochement se fera donc progressivement, sachant que le siège mondial de la nouvelle entité, dont le nom est Boehringer Ingelheim, sera basé en Allemagne. Une nouvelle identité visuelle propre à la division santé animale sera dévoilée courant 2017 », a expliqué Joachim Hasenmaier, Directeur de la division Santé Animale de Boehringer Ingelheim et membre du Directoire Boehringer Ingelheim.
Désormais deuxième acteur mondial de son secteur et comptant plus de 10 000 employés dans le monde, la division Santé animale de Boehringer Ingelheim propose des produits sur plus de 150 marchés et est présent dans 99 pays. Leader mondial sur les segments des animaux de compagnie, des porcs et des chevaux, le nouveau groupe, également très bien positionné sur le marché des volailles et des bovins, vise donc, à terme, la place de numéro 1 mondial sur un secteur de la santé animale en pleine croissance.
« La France aura une place importante dans la stratégie de Boehringer Ingelheim »
Dans cette perspective, Boehringer Ingelheim entend s’appuyer sur l’outil de production et le savoir-faire des équipes françaises. « La France aura une place importante dans la stratégie de Boehringer Ingelheim. Ce rapprochement est une chance pour les effectifs qui vont, à l’avenir, contribuer à faire du nouveau groupe un leader mondial. L’expertise des équipes en place, tant sur le plan commercial, industriel ou de la R&D, a été un argument majeur du rapprochement », a insisté Erick Lelouche, président de Boehringer Ingelheim Santé Animale en France.
Dans ce contexte, Lyon et sa région devraient s’imposer comme un « maillon essentiel » dans la chaîne de valeurs de la nouvelle entité. Après l’embauche de 125 personnes sur des fonctions support dans le cadre de la fusion, ce « centre opérationnel clé » du groupe concentre désormais 1 750 collaborateurs sur les sites de Lyon Portes-des-Alpes, Lentilly, Gerland et Saint-Vulbas. Un important plan d’investissement de 70 millions d’euros est notamment en cours à Saint-Priest. Quant aux 800 salariés basés à Lyon-Gerland (hors R&D), ils prendront possession d’un nouveau bâtiment ultra moderne, au cœur du Biodistrict, durant l’été 2017.
Source : Boehringer Ingelheim