Servier inaugure en France une unité de bioproduction en soutien de la croissance de ses programmes de R&D
Servier, groupe pharmaceutique international et indépendant, annonce l’inauguration de « Bio-S », sa première unité dédiée à la production des biomédicaments de son pipeline R&D, située sur son site historique de Gidy, dans le Loiret.
Fruit d’un investissement de 86 millions d’euros, cette unité de bioproduction permettra à Servier de produire en France des principes actifs issus de cellules vivantes, destinés à ses études précliniques et cliniques ainsi que des produits finis stériles et injectables, assurant ainsi une autonomie stratégique au Groupe pour ses essais cliniques.
Pour le Groupe, disposer de sa propre unité de biotechnologies permettra d’apporter plus rapidement la preuve de concept clinique des candidats-biomédicaments. Cette agilité permettra in fine d’accélérer le développement de ces thérapies innovantes pour les mettre rapidement à disposition des patients. Les biomédicaments représentent près de 60 % des traitements en développement dans le monde. Pourtant, la France ne produit que 10 % de ceux développés en Europe.
« Nous avons fait le choix d’investir significativement dans une unité de bioproduction, afin de renforcer notre engagement à accélérer le progrès thérapeutique au bénéfice de patients. Alors que nous disposons d’un pipeline de 61 projets de Recherche et de Développement, dont plus de 50 % de potentiels candidats biomédicaments, cet investissement stratégique illustre la volonté de notre Groupe de consolider sa chaîne de création valeur en France et en Europe allant de la Recherche à l’Industrie. Ce choix s’inscrit pleinement dans nos objectifs stratégiques à 2030 de faire de Servier un acteur reconnu et innovant en oncologie. » déclare Olivier Laureau, Président du groupe Servier.
En étroit lien avec le centre d’excellence de Servier en matière d’anticorps de nouvelle génération basé au Danemark, Bio-S vient renforcer la capacité de Servier à développer de nouveaux traitements de précision basés sur des anticorps thérapeutiques, des anticorps bispécifiques, et des anticorps-médicaments conjugués (ADC), pour les patients atteints de cancers rares.
Claude Bertrand, Vice-Président Exécutif en charge de la Recherche et Développement du groupe Servier ajoute : « Les biomédicaments représentent une nouvelle génération de thérapies, fondés sur une source biologique comme matière première du principe actif. Ils constituent une innovation majeure en matière thérapeutique. En contrôlant notre chaine de valeur de la Recherche à la Production, nous plaçons Servier dans une position unique de développer plus rapidement des solutions thérapeutiques innovantes, un des enjeux clés pour les patients. »
Bio-S a permis la création d’une soixantaine d’emplois directs, témoignant également de l’engagement de Servier pour le développement de compétences et d’expertises dans le secteur de la bioproduction en France. Membre fondateur de l’alliance France BioLead et de Campus Biotech Digital, le Groupe participe activement au développement de la filière bioproduction en France, contribuant ainsi à l’attractivité et à la compétitivité du secteur.
Chiffres clés de Bio-S, l’unité de bioproduction du Groupe Servier :
- 10 000m²
- 1 500m² de salle blanche
- Bio-réacteurs pour de 15 millilitres à 200 litres de culture cellulaires pour les activités de Bio-engineering, jusqu’à 500 et 2000 litres pour le biomanufacturing clinique GMP
- Remplissage aseptique en forme liquide (flacons ou seringues) avec capacités de lyophilisation flacons
- 60 salariés
- Un investissement total de 130 millions d’euros (Bio-S et UAC)
- Un démarrage opérationnelle attendue pour le courant du second semestre 2025
Ce jour est également marqué par le lancement officiel des travaux d’extension de l’Unité d’Appui Clinique (UAC), dont la vocation est la fabrication des médicaments expérimentaux du Groupe. Un investissement additionnel de 43 millions d’euros décidé par le Groupe, toujours sur son site de Gidy dans le Loiret. Unique en Europe, le Bio-S et l’UAC (130 millions d’euros investis au total) réunissent sur un même lieu toutes les expertises nécessaires pour assurer la fourniture clinique de biomédicaments : du principe actif clinique biologique jusqu’à la distribution des lots cliniques.
Source : Servier