Servier inaugure une nouvelle unité de production du principe actif du Daflon
Servier, laboratoire pharmaceutique indépendant gouverné par une fondation, accélère son développement industriel en inaugurant en France aujourd’hui une nouvelle unité de production du principe actif du Daflon, produit phare du Groupe. Cet investissement d’envergure, réalisé sur le site de production des principes actifs du Groupe en Normandie, s’inscrit dans le cadre de son ambition stratégique Servier 2030. Il vise à renforcer le leadership mondial du Groupe dans le domaine des maladies veineuses, en réponse au besoin croissant des patients.
Une réponse aux besoins croissants des patients dans le monde
Les maladies veineuses font partie des maladies les plus fréquentes dans le monde, avec environ 30% de la population mondiale concernée, soit 2,2 milliards de patients. [1] On observe également que la prévalence des maladies veineuses progresse chaque année de 4 %[2] et c’est en Europe de l’Est et en Amérique Latine que la prévalence est la plus élevée (jusqu’à près de 70 %).[3] Aujourd’hui, on estime que le nombre de patients encore non traités dépasse les 30 %.[4] Daflon aurait permis de traiter 55 millions de patients entre 2023 et 2024 dans plus de 120 pays, faisant de lui le premier veinotonique mondial en valeur et en volume..[5]
Un investissement ambitieux pour un projet d’innovation et de transformation industrielle
Afin de répondre aux besoins croissants de solutions thérapeutiques pour le traitement des maladies veineuses, Servier investit donc 150 millions d’euros pour à la fois développer un nouveau procédé de fabrication de la substance active du Daflon et construire une nouvelle unité de production d’une capacité allant jusqu’à 1 500 tonnes par an pour cette substance active. Cet investissement comprend également la construction d’une station de méthanisation permettant de valoriser les déchets traités en gaz, permettant ainsi à l’unité d’être quasiment autonome en besoin énergétique. Une station de traitements des effluents a également été installée afin de réduire l’empreinte environnementale du site grâce à un cycle de traitement plus vertueux et autonome.
« Grâce à ces nouvelles capacités industrielles de production du principe actif, nous franchissons une étape stratégique dans le développement du Daflon, en ligne avec nos ambitions à 2030. En combinant l’innovation et l’excellence industrielle, nous augmentons nos capacités pour répondre durablement à la demande mondiale, tout en renforçant notre souveraineté sanitaire en France et en Europe. » déclare Olivier Laureau, Président de Servier.
« Notre maîtrise de l’ensemble du procédé de production, de la conception jusqu’à la distribution du Daflon, témoigne de notre expertise et garantit aux patients un médicament qui répond à leurs besoins. » témoigne Hani Friedman Bouganim, Vice-Présidente Exécutive Manufacturing, Quality and Supply Chain, Servier.
Un renforcement industriel au cœur de la souveraineté sanitaire française et plus largement européenne
Le chantier de Daflon a contribué à la création totale de 100 emplois directs et indirects, faisant notamment du Groupe le second employeur privé du territoire du pays de Caux. Le projet a également mobilisé une trentaine d’entreprises d’ingénierie et de travaux normandes confirmant ainsi la place majeure de Servier dans l’économie du territoire, ainsi que son engagement en faveur du développement des compétences industrielles en France.
En parallèle de ce nouveau site de production en Normandie, Servier a également investi 80 millions d’euros sur son site industriel de Budapest, en Hongrie, pour le développement d’une seconde unité de production du principe actif du Daflon. Ces deux initiatives, lancées simultanément, répondent à l’ambition de Servier de sécuriser et doubler la production du principe actif du Daflon et ainsi d’être en mesure de fournir plus de 150 millions de boîtes d’ici 2035. Entre 2019 et 2025, le Groupe aura investi plus de 230 millions d’euros pour renforcer ses capacités de production de principes actifs en Europe se positionnant ainsi comme l’un des premiers laboratoires pharmaceutiques français en termes d’investissements industriels et affirmant son ancrage territorial et sa volonté de renforcer l’autonomie sanitaire européenne.
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[1] Journal of Vascular Surgery: Venous and Lymphatic Disorders, 2021
[2] Lee AJ, Robertson LA, Boghossian SM, Allan PL, Ruckley CV, Fowkes FG, et al. Progression of varicose veins and chronic venous insufficiency in the general population in the Edinburgh Vein Study. J Vasc Surg Venous Lymphat Disord. 2015;3(1):18–26. doi: 10.1016/j.jvsv.2014.09.008.
[3] Vuylsteke ME, et al. Angiology. 2018;69(9):779-785; Salim S, et al. Global Ann Surg. 2021;274(6):971-976.
NA not available data
[4] Performance Trackers CVD 2019 & 2021 and HD 2020. Patient Pathway 2018
[5] Source IQVIA, Analytics Link / World 75 countries – MAT Q3-202
Source : Servier