Servier pose la 1ère pierre de la future unité de bioproduction sur le site de Gidy
Le laboratoire Servier a annoncé jeudi la pose de la 1ère pierre de la future unité de production de médicaments biologiques sur le site industriel de Gidy (Loiret, France). Baptisée Bio-S, l’unité produira des principes actifs et des médicaments issus de cellules vivantes et fabriqués grâce aux techniques de la biotechnologie.
La cérémonie s’est tenue en présence d’Olivier Laureau, Président de Servier, François Bonneau, Président de la Région Centre-Val-de-Loire et de Jean-Marc Falcone, Préfet de la Région Centre-Val de Loire, Préfet du Loiret.
Face à l’importance des avancées thérapeutiques apportées par les biomédicaments dans les traitements de diverses pathologies, et notamment les cancers, un des axes prioritaires du groupe, Servier a décidé de développer des capacités de bioproduction sur son site français de Gidy.
Baptisée Bio-S, la future unité, implantée dans les locaux rénovés et réaménagés de l’actuelle UP3 du site, sera en charge de la fabrication et du conditionnement d’anticorps monoclonaux, dans un premier temps sous forme de lots précliniques, puis cliniques. D’une superficie de plus de 3 000 m², l’unité Bio-S regroupera différentes activités, notamment un atelier de développement des procédés dédiés aux anticorps monoclonaux (Bio-engineering) qui sera opérationnel d’ici 2019. Le reste de l’unité, regroupant toutes les étapes permettant de délivrer un produit injectable à l’homme, sera opérationnel courant 2020.
Fruit d’un investissement de 50 millions d’euros sur 3 ans, auxquels s’ajoutent des subventions de recherche et développement régionales, nationales et européennes, Bio-S est un projet mené conjointement par les équipes de la R&D et de l’Industrie de Servier. A son démarrage, Bio-S comptera une trentaine de collaborateurs et une soixantaine à l’horizon 2022.
« Les médicaments issus des biotechnologies constituent une innovation majeure pour les patients atteints de pathologies graves notamment dans le domaine de l’oncologie. Le développement d’une activité de bioproduction à Gidy s’inscrit pleinement dans deux axes de la stratégie de Servier : l’oncologie et la création de valeur en France destinée à développer notre présence à l’international », a déclaré Olivier Laureau, Président de Servier. « Ce nouvel investissement représente également un gage de pérennité de notre site de Gidy et confirme la volonté du Groupe de maintenir durablement son activité de Recherche et Développement en France ».
L’installation d’une unité de bioproduction à Gidy est rendue possible par une proximité immédiate, au sein d’un même site, d’équipes dédiées à l’industrie et d’équipes spécialisées en Recherche et Développement. L’unité Bio-S bénéficiera également de l’écosystème régional. La région Centre-Val de Loire est en effet reconnue comme un centre de compétences de l’industrie pharmaceutique et regroupe de nombreux experts et centres de formation dans ce domaine.
« Cette nouvelle activité implique de nouvelles compétences. Pour cela, nous allons recruter tout en favorisant la formation des collaborateurs à travers des plans de développement et des parcours diplômants », a commenté Patrice Martin, Directeur du site de Gidy. « La Région Centre-Val de Loire, qui oeuvre depuis longtemps au développement des biotechnologies, est l’une des plus dynamiques dans ce domaine, et constitue donc l’environnement idéal au lancement de notre activité. Pour former nos collaborateurs à ce nouveau métier nous pourrons ainsi nous appuyer sur des acteurs régionaux de choix tels que l’Université de Tours ou le Groupe IMT ».
Gidy est le plus important site de production de Servier qui en compte 16 dans le monde. Construit en 1972, au sein d’un parc boisé de 60 hectares, le site dispose de 3 unités de production, emploie 800 personnes et exporte 77 % de sa production dans 134 pays.
Source : Servier