TargEDys et Inserm Transfert signent un accord de licence dans le domaine du microbiome
TargEDys vient d’acquérir les droits exclusifs et internationaux d’un portefeuille de quatre brevets, dont un détenu en copropriété. Ces brevets, ajoutés à celui qu’elle possède en propre, vont lui permettre de passer à l’étape supérieure dans ses travaux menés par l’Inserm, l’Université de Rouen Normandie et le CHU de Rouen et visant à développer de nouvelles approches de Nutrition et Thérapeutiques basées sur le microbiome.
La start-up de biotechnologie, qui vient de réaliser une levée de fonds de 5,8 millions d’euros, signe un contrat de cession de licence exclusive et internationale sur des brevets détenus notamment par l’Inserm, l’Université de Rouen Normandie et le CHU de Rouen. Ces brevets sont issus des recherches de ses deux co-fondateurs et chercheurs, Serguei Fetissov et Pierre Déchelotte, chef du service de nutrition du CHU-Hôpitaux de Rouen, recherches effectuées au sein du laboratoire ADEN (UMR 1073 – Nutrition, inflammation et dysfonction de l’axe intestin-cerveau). Ce transfert de technologie, concrétisé avec le concours des partenaires académiques et d’Inserm Transfert, va permettre à TargEDys de développer des approches de Nutrition et Thérapeutiques innovantes pour le contrôle de l’appétit et du poids corporel.
« Les recherches réalisées à Rouen apportent une nouvelle vision sur les mécanismes de contrôle de l’appétit, et ouvrent de nombreuses pistes de développement de produits. Ces brevets sont indispensables à la réussite de notre projet. Inserm Transfert a facilité les échanges entre les différentes parties, échanges qui se sont traduits par la mise en place d’un accord dans les meilleures conditions. », explique notamment Grégory Lambert, CEO de TargEDys.
Les travaux de TargEDys doivent permettre à terme de réguler les dysfonctionnements du comportement alimentaire et d’en limiter les conséquences. Les bénéfices seront une amélioration de la santé et une meilleure qualité de vie pour les personnes en surpoids ou en manque d’appétit comme les personnes âgées, cachexiques et anorexiques. Pour mémoire : En 2014, 1,4 milliard d’humains se trouvaient en situation de surpoids ou d’obésité (OMS). A contrario, le phénomène de malnutrition touche 4 à 10% des personnes âgées vivant chez elles et atteint 30 à 70% de celles qui sont hospitalisées. La malnutrition, trouvant souvent son origine dans un manque d’appétit, a de graves conséquences : affaiblissement du système immunitaire, perte de poids et dégradation de la santé générale pouvant mener à une mort précoce.
Source : TargEDys