Transgene : de nouvelles données cliniques sur Pexa-Vec présentées à l’ASCO 2018
Transgene et l’Université de Leeds ont annoncé dans un communiqué que les nouvelles données cliniques de Pexa-Vec confirment son activité antitumorale après administration intraveineuse (i. v.). Ces résultats ont été détaillés par le Dr Alan Anthoney (Université de Leeds) lors de la présentation d’un poster au congrès annuel de l’ASCO (American Society for Clinical Oncology), le 4 juin à Chicago.
Ces premiers résultats cliniques confirment que Pexa-Vec stimule l’immunité antitumorale et qu’il présente une activité oncolytique. Les principaux résultats de l’étude sont les suivants :
. Une expression et une réplication sélective de Pexa-Vec dans les tissus cancéreux ;
. L’induction d’une réponse immunitaire antitumorale robuste :Avec la stimulation de réponses adaptatives (lymphocytes T) contre des antigènes tumoraux,
. L’activation de la réponse immunitaire innée (cellules NK), et
. Une élévation des cytokines associées à la stimulation immunitaire ;
. Une nécrose partielle et une nécrose complète de lésions hépatiques chez des patients présentant un cancer colorectal métastatique (réponses pathologiques) ;
. Une surexpression de PD-L1 et PD-1, ce qui soutient fortement le développement de Pexa-Vec combiné avec des ICIs (tels que l’anti-PD-1 nivolumab).
Le Dr Alan Anthoney, consultant en oncologie médicale auprès des Hôpitaux Universitaires de Leeds, maître de conférences à l’Institut d’Oncologie et de Pathologie de l’Université de Leeds et investigateur principal de l’essai, commente : « Nous sommes ravis d’annoncer qu’une administration unique de Pexa-Vec en i. v. induit une activité cytolytique dans les tumeurs, en activant de façon robuste et spécifique les cellules immunitaires contre les antigènes tumoraux. Une réponse pathologique complète a été observée chez un patient atteint de métastases hépatiques de cancer colorectal. Ces données confirment clairement l’activité antitumorale de Pexa-Vec. Les résultats finaux de l’essai seront publiés ultérieurement. Notre choix de mener cet essai clinique et d’évaluer le potentiel de nouvelles armes contre les cancers résulte de l’engagement de l’Université de Leeds et du Leeds Teaching Hospital NHS Trust en faveur de l’identification de nouveaux traitements pour améliorer la vie des patients atteints de cancer. »
Maud Brandely, Directeur, Développement Clinique, Opérations Cliniques & Affaires Réglementaires de Transgene, ajoute : « Ces données translationnelles sont très positives. Elles confirment l’activité oncolytique spécifique et le potentiel de Pexa-Vec dans des cancers à un stade avancé. La surexpression des voies PD-1 et PD-L1 soutient fortement le bien-fondé de combiner Pexa-Vec avec d’autres immunothérapies anti-PD-1, ce qui fait actuellement l’objet d’un essai de Phase 1/2 en première ligne de traitement du cancer du foie (hépatocarcinome, HCC). Ces données sont aussi déterminantes pour notre prochaine génération de virus oncolytiques multifonctionnels issus de notre plateforme Invir.IOTM : cet essai montre clairement que les immunothérapies utilisant des Vaccinia virus peuvent cibler les tumeurs après une administration par voie i. v., et que ces virus oncolytiques se multiplient dans les cellules cancéreuses de façon sélective. Cet essai clinique en situation néo-adjuvante est le premier essai mené par Transgene dont les résultats sont communiqués cette année. Nous sommes impatients d’annoncer les résultats cliniques de nos autres essais, que ce soit avec Pexa-Vec ou avec nos quatre autres produits d’immunothérapie en développement clinique. »
Le poster est disponible sur le site internet de Transgene.
Source : Transgene