Transgene fait un point de situation suite à l’analyse intérimaire de futilité de l’étude PHOCUS de Pexa-Vec dans le cancer du foie
Transgene, société de biotechnologie qui conçoit et développe des immunothérapies reposant sur des vecteurs viraux contre les cancers, a fait un point de situation suite à l’analyse intérimaire de futilité de l’étude PHOCUS de Pexa-Vec dans le cancer du foie.
Transgene a reçu de son partenaire SillaJen les données de cet essai, dont l’IDMC a recommandé l’arrêt de l’étude et procède actuellement à leur analyse, notamment dans le contexte de l’essai clinique de Phase 2 en cours dans la même indication, combinant Pexa-Vec et l’immunothérapie nivolumab. L’arrêt de l’essai PHOCUS n’est pas causé par des problèmes de sécurité de Pexa-Vec.
Transgene est convaincu du fort potentiel des virus oncolytiques car cette classe thérapeutique dispose de nombreux atouts, reconnus par la communauté scientifique et médicale, dont la capacité des virus à infecter les tumeurs et à s’y répliquer ainsi que leur capacité à stimuler le système immunitaire du patient contre la tumeur.
La plateforme Invir.IO® développée par Transgene permet aussi d’armer ces virus pour déclencher l’expression d’armements anticancer directement dans la tumeur, ce qui en augmente l’efficacité tout en limitant les éventuels effets secondaires liés à ces armements.
Les virus oncolytiques issus de la plateforme Invir.IO® sont construits à partir d’une souche optimisée de Vaccinia Copenhagen ; ils portent une double délétion TK-RR-, qui rend leur réplication virale plus sélective encore que les virus portant une simple délétion comme Pexa-Vec. Enfin, leurs armements mettent en jeu des mécanismes d’immunothérapie bien établis tels que les anticorps anti-CTLA-4.
C’est cette plateforme qui fait l’objet d’une collaboration avec AstraZeneca pour la construction de cinq virus oncolytiques issus de cette plateforme.
Philippe Archinard, PhD, Président Directeur Général de Transgene, commente : « Nous sommes évidemment déçus de l’arrêt de PHOCUS mais nous restons convaincus de la pertinence de notre stratégie oncolytique. Notre récent accord avec AstraZeneca souligne l’intérêt de l’industrie pharmaceutique pour les virus oncolytiques armés que peut générer notre plateforme Invir.IO®. Nous attendons les premiers résultats cliniques de TG6002 dans le cancer colorectal au deuxième semestre de 2019. Nous obtiendrons également des résultats d’efficacité pour nos deux vaccins thérapeutiques TG4010 dans le cancer du poumon et TG4001 dans les cancers HPV-positifs. En outre, avec une visibilité financière jusqu’en 2022 et les deux plateformes de nouvelle génération myvac™ et Invir.IO®, nous continuons à dérouler notre stratégie pour démontrer l’apport de nos approches dans le traitement des tumeurs solides. »
Source et visuel : Transgene