UCB et Amgen s’associent avec la NASA pour mener un essai préclinique sur l’anticorps anti-sclérostine
UCB et Amgen collaborent avec la NASA (National Aeronautics and Space Administration − Etats-Unis) Ames Research Center en vue de mener un essai préclinique sur un anticorps anti-sclérostine dans le cadre d’une étude qui a lieu à bord de la navette spatiale Atlantis, à l’occasion de la dernière mission spatiale organisée sous l’égide de la NASA − le vol STS-135 le 08 juillet dernier.
La perte de masse osseuse au cours d’un vol spatial demeure un problème de taille lors des missions spatiales habitées, particulièrement dans le cas des vols à long terme. Cette étude permettra d’évaluer l’effet de l’anticorps anti-sclérostine sur la perte de masse osseuse chez des souris embarquées à bord d’un vol spatial. Ainsi, parmi les 30 souris embarquées dans la navette, la moitié d’entre elles recevront l’anticorps anti-sclérostine et l’autre moitié un placebo. Après le vol, les divers aspects de la structure, de la composition, de la résistance ainsi que de la nature cellule et moléculaire des os chez les souris embarquées et restées au sol seront analysés.
L’anticorps anti-sclérostine a pour fonction d’inhiber l’action de la « sclérostine », une protéine constituant un facteur négatif déterminant dans la régulation de la formation osseuse, de la masse osseuse et de la résistance osseuse. Les résultats pourront également s’avérer utiles aux futures études éventuelles sur la prévention et le traitement de la fragilité squelettique pouvant résulter de la « désuétude squelettique » associée à des états tels qu’une immobilisation, un AVC, une infirmité motrice cérébrale, une dystrophie musculaire, une lésion de la moelle épinière et une activité physique réduite.
« C’est un honneur de travailler avec la NASA sur cette ultime mission historique », a déclaré Chris Paszty, Ph.D., Scientific Executive Director chez Amgen. « Cette étude de principe nous aidera à mieux comprendre le mécanisme de l’anticorps anti-sclérostine et nous permettra de mettre en place d’importantes études venant appuyer à l’avenir des applications thérapeutiques potentielles chez les astronautes et les patients atteints de perte osseuse. »
« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de travailler sur cette étude capitale. Nous serons ainsi à même de mieux cerner l’action de l’anticorps anti-sclérostine », ajoute le Pr et Dr Iris Loew-Friedrich, Chief Medical Officer chez UCB et Executive VP Global Projects & Development. « L’origine du programme d’UCB relatif à la recherche sur la sclérostine remonte à la découverte de la cause génétique d’une pathologie congénitale rare caractériséepar une perte importante de la masse osseuse. Cette approche fascinante qui consiste à partir d’une découverte génétique pour aller vers le développement d’un médicament innovant semble s’inscrire parfaitement dans un projet de collaboration avec la NASA dont la mission est l’exploration et la découverte.”
AMG 785/CDP7851, un anticorps anti-sclérostine différent de l’anticorps utilisé aux fins de l’étude sur les souris STS-135 fait actuellement l’objet d’essais cliniques de phase 2 portant sur les pathologies osseuses, notamment l’ostéoporose postménopausique et la réduction de fracture osseuse, dans le cadre d’une collaboration entre Amgen Inc. et UCB.
Source : UCB